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Le Maroc continue de cumuler les soutiens internationaux au sujet de son intervention à Guerguarate, qui a mis fin au blocus de près d’un mois des milices du Polisario. En effet, ces derniers jours plus de dix pays se sont prononcés en faveur de la démarche marocaine dans cette zone tampon, située à la frontière maroco-mauritanienne. Dans un tweet publié dans la soirée du samedi 21 novembre, Haïti a salué l’opération pacifique des Forces armées royales (FAR) qui a permis la reprisede la circulation des personnes et des biens à Guerguarate. Même son de cloche du côté de certains pays sud-américains, notamment la Colombie, le Paraguay et le Guatemala, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce lundi 23 novembre. Tout en appuyant les efforts du Royaume, ces derniers ont mis l’accent sur la nécessité de «s’abstenir de tout acte de provocation à même de nuire aux intérêts économiques et commerciaux dans la région».
Pour sa part, Edite Ten Jua, cheffe de la diplomatie de Sao Tomé-et-Principe, qui était ce dimanche en visite à Laâyoune, a fortement condamné le blocage perpétré par le Polisario à Guerguarate. D’après L’Opinion, elle a dénoncé la violation, par lefront séparatiste, des résolutions de l’ONU etsa négligence du rôle de l’Union africaine, qui cherche une solution politique pacifique à ce conflit. En outre, poursuit la même source, la Hongrie et la République du Liberia ont également réaffirmé leur appui à l’approche marocaine sous les auspices exclusifs du Conseil de sécurité. Les deux pays se disent favorables pour «une solution politique, réaliste, pragmatique et durable de la question du Sahara, reposant sur la notion de compromis». Ils soutiennent aussi «l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale du Royaume». La Hongrie a en plus exprimé «sa sincère reconnaissance pour le rôle stabilisateur que joue le Maroc dans toute la région». Autre fait marquant, l’appel téléphonique qu’a eu le roi Mohammed VI avec le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le vendredi 20 novembre.Cet appel téléphonique a étéune occasion lors de laquelle les deux Chefs d’Etat ont abordé les derniers développements régionaux.
Des responsables français et espagnols réagissent
Comme le reste des pays précités, Christian Cambon, président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat français, a souligné que la France soutient la démarche du Maroc,son «meilleur allié» en Afrique, à Guerguarate. «La France est aux côtés du Maroc pour exiger la libre circulation du trafic àGuerguarate et maintenir le cessez-le-feu avec le Polisario», a-t-il écrit dans un tweet, après une rencontre avec l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa. Le quotidien Libération indique que Christian Cambon a réitéré, au nom du groupe d’amitié interparlementaire France-Maroc du Sénat qu’il préside, son appel «à une solution pacifique et négociée (de la question du Sahara) sous l’égide du Conseil de sécurité des Nations unies, s’inspirant de la proposition de large autonomie préconisée par le Royaume du Maroc». Du côté de l’Espagne, Arancha Gonzalez Laya, ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’UE et de la Coopération, a affirmé que son pays plaide aussi pour une solution «politique et juste».Elle a enfin insisté sur «l’importance du respect du cessez-le-feu et de la nomination d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour qu’il “puisse fournir un canal négocié pour cette solution optimale”».
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