Première source de rentrée fiscale, la TVA a rapporté 50,6 milliards de DH sur les dix premiers mois de l’année. Ce sont des recettes brutes desquelles il faut déduire les remboursements. À fin octobre, ils s’élèvent à 8,7 milliards de DH contre 8,9 milliards de DH à la même période en 2019. La TVA est un impôt assis essentiellement sur la consommation finale des ménages. Elle est appliquée de manière systématique à chaque transaction des opérateurs économiques assujettis à la TVA. La multiplicité des taux est à l’origine de nombreuses distorsions qui grèvent la trésorerie des entreprises. Le plus souvent, les entreprises achètent à un taux et vendent à un autre. Une société qui achète par exemple ses intrants à 20% et qui facture ses produits ou services à un taux inférieur est mécaniquement pénalisée.
Retard dans le remboursement du crédit TVA
Il existe actuellement quatre taux : 7%, 10%, 14% et 20%. À fin 2019, l’encours du crédit de TVA dépassait 41 milliards de DH. Les montants en jeu sont significatifs pour les grands groupes, surtout les entreprises publiques qui déploient de gros investissements. Le retard dans le remboursement du crédit TVA contribue aux difficultés financières de certaines entreprises publiques. Des solutions ponctuelles ont été apportées pour soulager les finances des entreprises aussi bien du public que du privé. Mais, la source du mal n’a pas été traitée puisque le décalage de taux persiste. Malgré, les appels des opérateurs économiques et de certaines institutions internationales, dont le FMI, il n’y a pas encore une réforme en profondeur de la TVA. Elle doit permettre une harmonisation des taux.
Améliorer le rendement de la TVA
Par ailleurs, l’objectif est aussi d’améliorer le rendement de cet impôt puisque comme d’autres, il n’échappe pas à la fraude. Harmoniser les taux n’est pas un travail facile parce que le risque est que cela entraîne une hausse des prix n’est pas exclut. Les aménagements pourraient se traduire par des hausses de taux pour certains produits. La tentative du gouvernement de relever le taux de TVA de la voiture économique de 7 à 10% avait été avortée par les parlementaires. Pour le gouvernement, cela permettrait de réduire les distorsions liées à la multiplicité des taux. Si la mesure était passée, elle entraînerait un renchérissement des prix. Il y a un bon dosage à trouver. Aujourd’hui, les traces laissées par la pandémie du coronavirus sur les finances publiques pourraient favoriser l’accélération des réformes qui permettraient de dégager plus de marge de manœuvre. Le FMI conseille fortement au gouvernement de suivre cette voie. Dans l’un de ses rapports sur le Royaume, l’institution estime que « des réformes fiscales plus complètes permettraient de collecter jusqu’à 1,2% de PIB de recettes supplémentaires à moyen terme« .
Lancement des concertations pour définir la feuille de route du commerce extérieur 2025-2026
Économie - Le siège de la Wilaya de la région Rabat-Salé-Kénitra a accueilli, jeudi, une réunion de concertation régionale sur l'élaboration de la feuille de route pour le commerce extérieur du Maroc pour la période 2025-2026.
Farah Nadifi - 13 décembre 2024La bourse de Casablanca signe un partenariat avec l’Ethiopian securities exchange
Économie - La bourse de Casablanca et l’Ethiopian securities exchange ont signé un accord de coopération stratégique visant à renforcer leurs liens et à accélérer le développement des marchés des capitaux en Afrique.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024PWC Maroc dévoile les priorités des directeurs financiers en 2025
Économie - L’étude révèle que pour 2025, le pilotage de la performance va devenir la priorité principale des directions financières, passant de la deuxième à la première place dans leur agenda stratégique.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024Services marchands non financiers : 48% des patrons anticipent une hausse de l’activité au T4-2024 (HCP)
Économie - Selon le HCP, les chefs d’entreprises du secteur des services marchands non financiers (SMNF) affichent des anticipations pour le quatrième trimestre 2024.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024HCP : 69% des grossistes prévoient à une stabilité des ventes au T4-2024
Économie - Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), 69% des grossistes prévoient une stabilité, tandis que 25% envisagent une hausse.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024Lancement de l’opération de recensement général du cheptel national 2024 à Taounate
Économie - L'opération de recensement général du cheptel national 2024 vient d'être lancée avec succès au niveau de la province de Taounate.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024Mutandis SCA : émission obligatoire ordinaire par placement privé de 300 MDH
Économie - Cette opération a été structurée en deux tranches remboursables par amortissement progressif sur une période de 5 ans.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024Le Maroc, destination préférée des Espagnols pour les voyages en famille
Économie - e Maroc s’est affirmé comme la destination préférée des Espagnols pour les voyages en famille en 2024.
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024Banque mondiale : le spectre d’une imminente crise de la dette
Économie - Dans son nouveau rapport sur la dette internationale, la Banque mondiale alerte sur le risque de surendettement des pays pauvres.
Manal Ben El Hantati - 12 décembre 2022Driss Guerraoui primé à Barcelone
Économie - Le professeur Driss Guerraoui, président de l’Université Ouverte de Dakhla, a reçu le Prix international du leadership en intelligence économique pour l’année 2024.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024CNT : Hamid Bentahar réélu
Économie - Hamid Bentahar se voit réélu pour un mandat de 3 ans à la tête de la CNT et Othman Ibn Ghazala élu vice-président générale.
Ilyasse Rhamir - 30 septembre 2024Guercif-Nador : une autoroute pour 5,5 MMDH
J.R.Y - 21 mai 2021HCP : la croissance de l’économie nationale devrait augmenter au T1-2023
Économie - Selon les projections du HCP, la croissance de l’économie nationale s’est située à 1,4% au dernier trimestre de 2022.
Rédaction LeBrief - 3 janvier 2023Budget 2025, réforme sociale : les annonces de Younes Sekkouri
Économie - Avec une enveloppe budgétaire globale de 14 milliards de dirhams, le ministère ambitionne de relever plusieurs défis, notamment dans les domaines de l’emploi et du soutien économique.
Rédaction LeBrief - 30 novembre 2024