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Dialogue inter-libyen à Tunis : toujours pas de gouvernement de transition

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Les 75 délégués libyens qui se sont déplacés à Tunis, dans le cadre du Forum de dialogue politique, ne sont pas parvenus à s’accorder sur les noms des dirigeants de leur futur exécutif unifié. La composition de ce dernier vise à assurer la supervision d’une période de transition devant mener à des élections en 2021. La cheffe par intérim de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) Stephanie Williams, optimiste, estime que les 10 ans de conflit ne peuvent être résolus en une semaine.

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Après une semaine de discussions en Tunisie, 75 délégués libyens n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la composition du gouvernement de transition,censésuperviser les futures élections. La cheffe par intérim de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) Stephanie Williams a déclaré le dimanche 15 novembreque lesdits délégués ont encore du travail à faire, mais qu’«ils ont convenu de se réunir à nouveau dans une semaine dans le cadre d’une réunion virtuelle pour convenir du“mécanisme de sélection pour la future autorité”».

D’après 2M, les délégations libyennes ont entamé ce forum de dialogue politique le 9 novembre. L’objectif de cet événement étaitde trouver une solution politique au conflit en Libye, en accueillant 75 représentants de tout l’éventail social et politique libyen. La même source rapporte que les participants au forum se sont mis d’accord sur un projet de feuille de route pour unifier les institutions libyennes, entamer la réconciliation nationale et faciliter le retour des personnes déplacées. Ils ont en outre abordé la question des élections et des réformes de l’autorité exécutive, du Conseil présidentiel et du Conseil des ministres.

De son côté, Le Monde explique que ce forum a également cherché à déterminer qui gouvernera la Libye à l’approche des futures élections et à établir des principes généraux clairs de gouvernance. L’émissaire onusienne a souligné que les délégués libyens devraient désigner une autorité exécutive qui organisera les élections et unifiera les organes institutionnels de manière à répondre aux demandes du peuple libyen. Cependant, les participants ne sont pas parvenus à un accord sur la composition de l’autorité exécutive, notamment le Chef du gouvernement et les trois membres du Conseil présidentiel. «Aucun nom… n’a été validé» pendant les réunions, mais «10 ans de conflit ne peuvent être résolus en une semaine», a souligné Williams.

La Cheffe de la Manul a toutefois tenu à préciser que ce forum n’a pas été vain, puisqu’il a été décidé d’organiserdes élections le 24 décembre 2021, sois le jour de l’indépendance de la Libye. Aussi, ce rendez-vous «s’inscrivait dans la continuité de ce qui a été atteint dans les autres plateformes de dialogue politique et militaire parrainées par les Nations unies au Maroc, en Allemagne, en Égypte, en Suisse et en Libye», indique Médiapart. Enfin, pour rappel, les trois séries de pourparlers menés dans la ville de Bouznika ont été largement couronnées de succès et ontsalué à l’international. Le dernier cycle de discussions, qui a eu lieu les 4 et 5 novembre 2020, a été le prélude du forum politique libyen en Tunisie.

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