Anarchie et abus de pouvoir dans les cliniques casablancaises. De nombreuses publications sur les réseaux sociaux ont fait le buzz et provoqué la colère des internautes cette semaine. Ces derniers soulignent que les cliniques imposent des sommes extrêmement élevées pour traiter les patients atteints du coronavirus. Ces sommes variententre 60.000 et 200.000 dirhams pour un séjour d’une semaine en réanimation, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition du mardi 17 novembre 2020.
Une étude faite sur un échantillon de 85 malades dans une clinique à Casablanca fait ressortir que le coût global pour un séjour de six jours en soins intensifs dans une clinique coûte 31.000 dirhams. Un montant qui s’élève à 48.500 dirhams si le patient est en réanimation. Cependant, toutes les cliniques n’adoptent pas la mêmeréglementation et ne pratiquent pas le même tarif.
«Nous-mêmes ne pensions pasque ce type de réanimation coûtait aussicher. Le coût moyen d’une nuit en réanimation est de 7.000 à 8.000 dirhams et les cliniques prennent en charge des patients nécessitant des fois jusqu’à 5.000 dirhams d’oxygène par jour en plus de la tenue des soignants qui coûte 300 dirhams», déclare Redouane Semlali, président de l’Association nationale des cliniques privées dans une interview accordée à Radio2M. Et d’ajouter que toutes les cliniques font des efforts considérables pour s’aligner avec les moyens des patients, mais que ce n’est pas aux cliniques de régler la misère du pays.
«On ne peut pas régler tous les problèmes des Marocains. Il y a de la misère, la couverture sociale n’est pas généralisée, etc. Mais ces problèmes ne se règlent pas au niveau de la clinique», souligne-t-il.
Des contrôles techniques entamés
Face au cri de détresse lancé par des internautes, l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) et l’inspection générale du ministère de la Santé ont établi un programme d’enquêtes et de contrôles techniques de certaines cliniques qui ont fait l’objet de réclamations. Un contrôle qui se poursuivra pour éviter tout abus ou dépassement de la grille tarifaire fixée à ce titre, souligne L’Économiste.
L’AMO prévoit un remboursement de 5500 dirhams pour une hospitalisation de 10 jours et 1210 dirhams pour le bilan de suivi dans la même période. L’ANAM souhaite mettre de l’ordre au sein des cliniques. Khalid Lahlou, directeur général de cette institution, a déclaré qu’aucun dépassement au niveau des cliniques ne sera permis. «Nous veillerons à appliquer la réglementation en vigueur afin de protéger les citoyens», dit-il. Il a également souligné que le portail anam.chikaya.ma a été mis en place afin de recevoir toutes les doléances et les réclamations des citoyens victimes de tarification “exagérée” des prestations.
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