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Ce lundi 16 novembre, Walid Mouallem, le ministre syrien des Affaires étrangères, est décédé à l’âge de 79 ans. Le gouvernement syrien a annoncé «avec tristesse» le décès à l’aube du «vétéran de la diplomatie», connu pour «ses positions patriotiques honorables». Le gouvernement n’a toutefois pas dévoilé les causes de son décès. Et d’ajouter que les obsèques devaient avoir lieu dans l’après-midi à Damas, où il est né.
Dans les années 1990, il était ambassadeur de son pays à Washington. Supporter indéfectible du pouvoir de Bachar al-Assad, Mouallem était chef de la diplomatie depuis 14 ans. Il occupait également le poste de vice-Premier ministre depuis 2012. Déjà en poste quand le conflit syrien a débuté en 2011, il était visé par des sanctions américaines et européennes. Washington l’accusait d’essayer «de masquer les actes horribles du régime». Pour sa part, Mouallem, connu pour son sarcasme et ses critiques virulentes des pays occidentaux, ne cessait de les accuser des «complots» contre son pays.
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