To Startup or not to Startup ?
Tribune
Amine Khayatei HoussainiCEO chez Kwiks, expert en fastsourcing
Nous vivons une époque où nous avons des jeunes qui veulent réussir, gagner beaucoup d’argent et très vite. Les jeunes qui ont réussi ont une chance où toutes les étoiles étaient alignées :
- Time to market ultra bon
- Investisseurs intéressés
- Des connaissances en coding très avancées
Au Maroc, parler de première licorne, c’est comme parler d’un Messi ou d’un Cristiano Ronaldo qui arrive du centre de formation du Raja.
Souvent des jeunes qui ne s’attendaient absolument pas à une telle réussite (Facebook, Whatsapp, Linkedin…). Mais si on regarde bien ces licornes comme on aime les appeler, elles ont démarré dans un marché où il y a déjà plus de 300 millions de users captables, avec le mindset nécessaire pour faire de ces solutions une réussite.
Parlons maintenant de la réalité. Il existe entre 160 et 200 licornes dans le monde… Au Maroc, parler de première licorne, c’est comme parler d’un Messi ou d’un Cristiano Ronaldo qui arrive du centre de formation du Raja. Nous n’avons pas l’écosystème pour sortir des Startups qui cartonnent. Aujourd’hui nous pouvons en créer qui marchent et qui vont se battre tous les jours pour se faire payer, pour finir les mois correctement, pouvoir payer les salaires, les prestataires…
Quand on a fait ses études en Europe, travailler dans des multinationales, avoir une vie très confortable… Laisser tout, rentrer au Maroc, pour créer, innover dans un marché schizophrène… Il faut le faire…
dès qu’il s’agit de se faire payer, on a l’impression de demander l’aumône, à tel point qu’on nous donne l’impression d’avoir de la chance de se faire payer…
Les sociétés marocaines, à les entendre, n’ont jamais de quoi payer leurs prestataires. En tant qu’entrepreneur, on se bat pour être aux petits soins de ces clients, faire un travail qualitatif reconnu, et dès qu’il s’agit de se faire payer, on a l’impression de demander l’aumône, à tel point qu’on nous donne l’impression d’avoir de la chance de se faire payer…
Le stress est quotidien et ne s’arrête jamais. On a envie de réussir son projet, mais entreprendre au Maroc, honnêtement il faut être fou pour se lancer dans cette aventure… Car il faut être conscient, pour réussir, on y laissera quelque chose : un divorce, sa santé, des enfants qu’on ne voit pas grandir. À côté de ça, on vous propose des postes avec des salaires très intéressants, et on se bat tous les jours pour continuer à croire en son projet et puis souvent la réflexion facile, le salariat ce n’est pas si mal, je fais mes horaires et basta. La famille est fatiguée de vous voir stressé, fatigué, malade…
Ce qui est bien au Maroc, les fous, ce n’est pas ça qui manque, prêts à se battre coûte que coûte pour réussir leurs projets. Mais il est temps que les différents pactes de relance économique, digitale soient exécutés et mettre enfin un environnement business de confiance et positif. Que les voleurs soient jugés sévèrement. Il faudrait donc une justice au Maroc… C’est compliqué… On ne va pas parler de ce sujet au risque de se faire gronder… Il faudrait aussi avoir une bonne éducation… Compliqué aussi… On va se faire taper sur la main encore une fois…
Aujourd’hui, l’énergie qu’on met pour réussir au Maroc est 100 fois plus importante qu’à l’époque de nos parents…
En fait, au Maroc, on veut créer des lumières avec un système scolaire qui a touché le fond et qui continue de creuser… Un système judiciaire dans lequel dans beaucoup de dossiers, « moul chekara » gagne… où le Marocain quand on lui parle et on lui fait des remarques, il vous dit : toi tu es un « hagar »… Et forcément, on se retrouve avec des ressources limitées au Maroc, voire très limitées surtout en termes de softskills…
Aujourd’hui, l’énergie qu’on met pour réussir au Maroc est 100 fois plus importante qu’à l’époque de nos parents… Avant, il y avait les valeurs, la confiance.
Alors Startup ou pas Startup ? Si vous acceptez ce défi, sachez que c’est un combat quotidien et pour très longtemps…
Aux frontières du réel et de la fiction dans le roman social : le cas « Houris »
Cependant, cette pratique pose une question délicate : où s’arrête l’inspiration et où commence l’appropriation illégitime d’une histoire personnelle ? L’affaire entourant Kamel Daoud et son roman Houris illustre les tensions qui surgissent lorsque fiction et réalité s’entrelacent. Lauréat du prix Goncourt 2024, Daoud se voit reproché d’avoir utilisé, sans consentement, le récit d’une survivante de la guerre civile algérienne, ancienne patiente de son épouse psychiatre. Si l’écrivain réfute ces accusations en invoquant la fiction comme territoire libre, cette controverse…
Par, Intissar Haddiya , Médecin et auteure marocaineAsynchroni-Cités : quand les rythmes urbains se désaccordent
Dans ces environnements urbains, les rythmes de vie, les infrastructures et les dynamiques sociales ne sont plus en phase, créant une fragmentation de l’expérience urbaine. L’urbanisation rapide, souvent motivée par des impératifs économiques plutôt que par une vision cohérente de la ville, conduit à un désaccord entre les différents éléments qui composent la cité. Les transports fonctionnent à une cadence différente de celle des besoins résidentiels, les espaces de travail ne s’intègrent pas harmonieusement aux zones de loisirs, et les…
Par, Mohammed Hakim Belkadi , Consultant architecte des écosystèmes urbains prédictifs et des milieux interconnectés expert judiciaireLe Maroc exige de l’ONU une action décisive pour contrer les manœuvres déstabilisatrices dans la région
Ce régime, dont les pratiques empiètent systématiquement sur la souveraineté des nations voisines, s’appuie en interne sur une propagande mensongère visant à alimenter la haine, à détourner ses citoyens de leurs véritables aspirations, et à les priver de leur droit légitime au développement, à la justice sociale, et à la prospérité. Son objectif est évident : manipuler l’opinion publique pour la maintenir captive de projets idéologiques en décalage complet avec les besoins et les droits réels de ses citoyens. Après…
Par, Faiçal Marjani , Acteur associatifQu’est-ce qui agace les passagers lorsqu’ils utilisent un petit taxi ?
Les couleurs fournissent un repère visuel, elles aident les passagers à identifier facilement les taxis de la ville, mais elles ne sont pas le gage de l’expérience réussie en taxi. Dans plusieurs situations, les passagers ne sont pas comblés. Qu’est-ce qui agace les passagers lorsqu’ils utilisent un petit taxi ? Dans le but de répondre à cette question, nous avons mené une petite investigation qui a consisté à questionner quelques clients de taxi, ils étaient tous des usagers réguliers dudit…
Par, Ghizlane ERRABI. Phd , Professeur Chercheur - ISGA MarrakechCe que pourrait être le stade Mohammed V
Le stade se distingue par son enveloppe architecturale ornée de motifs complexes, rappelant l’artisanat traditionnel, et par l’intégration innovante du végétal artificialisé. Ce dernier permet de créer un environnement qui évoque la nature en utilisant des matériaux modernes, symbolisant une harmonie entre urbanisme, culture et durabilité. Parti architectural et intégration du végétal artificialisé 1. Façade organique et motifs végétaux stylisés L’enveloppe extérieure du stade est conçue pour rappeler des formes organiques, telles que des feuilles et des pétales géants qui…
Par, Mohammed Hakim Belkadi , Consultant architecte des écosystèmes urbains prédictifs et des milieux interconnectés expert judiciaireL’enseignant qui faisait d’un tableau noir une œuvre d’art
Le cours commençait par un trait de craie blanche, et se terminait, dans une allure aussi rapide que précise, en une planche anatomique haute en couleurs. On dirait que la vie s’imprègne dans ce tableau usé par tant d’années d’usage. Les plus doués en dessin arrivaient à suivre le rythme frénétique du cours. Et le soir venu, ils retouchaient leurs dessins, les peaufinaient, si bien que les cahiers d’anatomie deviennent des œuvres d’art. C’était une manière très originale d’apprentissage, simple…
Par, Dr Mustapha Merouane , Médecin-chirurgien et journalisteAnalyse des réformes du statut général de la fonction publique au Maroc
I. Extension du champ d’application du statut général aux intérêts décentralisés L’une des modifications les plus importantes apportées au statut est l’ajout des fonctionnaires travaillant dans les services déconcentrés des administrations publiques aux catégories de personnel concernées par ce statut. Cette modification (article 4) répond aux nouvelles orientations de l’administration publique, qui visent à renforcer la politique de décentralisation et à étendre les compétences des services déconcentrés. Après l’amendement, l’article 4 stipule que le statut général s’applique à «l’ensemble des…
Par, Yassine Kahli , Conseiller juridique et chercheur en sciences juridiquesLa coopération au service de l’éducation
« Les racines de l’éducation sont amères, mais ses fruits sont doux » ARISTOTE Conscients que l’éducation joue un grand rôle dans le développement de notre pays, l’Association « AGHBALOU » (1) Ait Ouabidallah, Ait Oum Lbakht, grâce à un programme d’aide aux projets à caractère social initié au Maroc par la République Tchèque, a contribué à la réhabilitation de l’école rurale du Douar Ait Ouabidallah. Cette réhabilitation rentre également dans le cadre du protocole de partenariat signé entre…
Par, Mustapha Merouane , Président de l'Association Aghbalou Ait OuabidallahAsynchroni-Cités : quand les rythmes urbains se désaccordent
Dans ces environnements urbains, les rythmes de vie, les infrastructures et les dynamiques sociales ne sont plus en phase, créant une fragmentation de l’expérience urbaine. L’urbanisation rapide, souvent motivée par des impératifs économiques plutôt que par une vision cohérente de la ville, conduit à un désaccord entre les différents éléments qui composent la cité. Les transports fonctionnent à une cadence différente de celle des besoins résidentiels, les espaces de travail ne s’intègrent pas harmonieusement aux zones de loisirs, et les…
Par, Mohammed Hakim Belkadi , Consultant architecte des écosystèmes urbains prédictifs et des milieux interconnectés expert judiciaireAux frontières du réel et de la fiction dans le roman social : le cas « Houris »
Cependant, cette pratique pose une question délicate : où s’arrête l’inspiration et où commence l’appropriation illégitime d’une histoire personnelle ? L’affaire entourant Kamel Daoud et son roman Houris illustre les tensions qui surgissent lorsque fiction et réalité s’entrelacent. Lauréat du prix Goncourt 2024, Daoud se voit reproché d’avoir utilisé, sans consentement, le récit d’une survivante de la guerre civile algérienne, ancienne patiente de son épouse psychiatre. Si l’écrivain réfute ces accusations en invoquant la fiction comme territoire libre, cette controverse…
Par, Intissar Haddiya , Médecin et auteure marocaineLe Maroc exige de l’ONU une action décisive pour contrer les manœuvres déstabilisatrices dans la région
Ce régime, dont les pratiques empiètent systématiquement sur la souveraineté des nations voisines, s’appuie en interne sur une propagande mensongère visant à alimenter la haine, à détourner ses citoyens de leurs véritables aspirations, et à les priver de leur droit légitime au développement, à la justice sociale, et à la prospérité. Son objectif est évident : manipuler l’opinion publique pour la maintenir captive de projets idéologiques en décalage complet avec les besoins et les droits réels de ses citoyens. Après…
Par, Faiçal Marjani , Acteur associatifQu’est-ce qui agace les passagers lorsqu’ils utilisent un petit taxi ?
Les couleurs fournissent un repère visuel, elles aident les passagers à identifier facilement les taxis de la ville, mais elles ne sont pas le gage de l’expérience réussie en taxi. Dans plusieurs situations, les passagers ne sont pas comblés. Qu’est-ce qui agace les passagers lorsqu’ils utilisent un petit taxi ? Dans le but de répondre à cette question, nous avons mené une petite investigation qui a consisté à questionner quelques clients de taxi, ils étaient tous des usagers réguliers dudit…
Par, Ghizlane ERRABI. Phd , Professeur Chercheur - ISGA MarrakechAnalyse des réformes du statut général de la fonction publique au Maroc
I. Extension du champ d’application du statut général aux intérêts décentralisés L’une des modifications les plus importantes apportées au statut est l’ajout des fonctionnaires travaillant dans les services déconcentrés des administrations publiques aux catégories de personnel concernées par ce statut. Cette modification (article 4) répond aux nouvelles orientations de l’administration publique, qui visent à renforcer la politique de décentralisation et à étendre les compétences des services déconcentrés. Après l’amendement, l’article 4 stipule que le statut général s’applique à «l’ensemble des…
Par, Yassine Kahli , Conseiller juridique et chercheur en sciences juridiquesCe que pourrait être le stade Mohammed V
Le stade se distingue par son enveloppe architecturale ornée de motifs complexes, rappelant l’artisanat traditionnel, et par l’intégration innovante du végétal artificialisé. Ce dernier permet de créer un environnement qui évoque la nature en utilisant des matériaux modernes, symbolisant une harmonie entre urbanisme, culture et durabilité. Parti architectural et intégration du végétal artificialisé 1. Façade organique et motifs végétaux stylisés L’enveloppe extérieure du stade est conçue pour rappeler des formes organiques, telles que des feuilles et des pétales géants qui…
Par, Mohammed Hakim Belkadi , Consultant architecte des écosystèmes urbains prédictifs et des milieux interconnectés expert judiciaireL’enseignant qui faisait d’un tableau noir une œuvre d’art
Le cours commençait par un trait de craie blanche, et se terminait, dans une allure aussi rapide que précise, en une planche anatomique haute en couleurs. On dirait que la vie s’imprègne dans ce tableau usé par tant d’années d’usage. Les plus doués en dessin arrivaient à suivre le rythme frénétique du cours. Et le soir venu, ils retouchaient leurs dessins, les peaufinaient, si bien que les cahiers d’anatomie deviennent des œuvres d’art. C’était une manière très originale d’apprentissage, simple…
Par, Dr Mustapha Merouane , Médecin-chirurgien et journalisteLa coopération au service de l’éducation
« Les racines de l’éducation sont amères, mais ses fruits sont doux » ARISTOTE Conscients que l’éducation joue un grand rôle dans le développement de notre pays, l’Association « AGHBALOU » (1) Ait Ouabidallah, Ait Oum Lbakht, grâce à un programme d’aide aux projets à caractère social initié au Maroc par la République Tchèque, a contribué à la réhabilitation de l’école rurale du Douar Ait Ouabidallah. Cette réhabilitation rentre également dans le cadre du protocole de partenariat signé entre…
Par, Mustapha Merouane , Président de l'Association Aghbalou Ait Ouabidallah