Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Jour d’examen et de vote au Parlement ce mercredi 11 novembre 2020. En effet, les partis de la majorité ont déposé une trentaine d’amendements pour cette première partie du PLF2021. Les propositionsde l’opposition seront également traitées. Parmi les amendements proposés par la majorité gouvernementale, une augmentation du seuil de la contribution sociale de solidarité à 20.000 dirhams par mois pour les personnes physiques et sa baisse à un million de dirhams (MDH) pour les entreprises, rapporte le journal Les Inspirations Éco dans son édition du mercredi 11 novembre 2020.
En effet, les groupes parlementaires de la majoritéont proposé un système progressif des contributions. Ce système stipule que les entreprises réalisant un bénéfice net entre un et cinq MDH devront s’acquitter de 1% du montant de ce bénéfice. Celles qui réalisent un bénéfice net entre cinq et 20 MDH payeront 2%, celles dont le bénéfice net varie entre 20 à 40 MDH payeront 3% et enfin les entreprises dont le bénéfice net est supérieur à 40 MDH seront taxées à hauteur de 4%.
2400 DHannuelspour ceux qui gagnent 20.000 DH/mois
Pour ce qui est des personnes physiques, la modification porte sur le relèvement du seuil des salaires des personnes concernées. Il passe ainsi de 120.000 dirhams par an à 240.000. Les salaires situés entre 240.000 dirhams et 420.000 dirhams seront taxés à 1%, quand ceux situés au-delà de 420.000 dirhams seront taxés à un taux de 2%, rapporte le journal L’Économiste dans son numéro de ce mercredi. La même source précise que «les députés de la majorité ont voulu préserver les salaires de la classe moyenne considérés aux avant-postes durant la pandémie, et surtout, éviter que cette contribution ne touche certains revenus comme notamment les pensions de retraite».
Lors de son récent passageau Parlement, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun, a souligné que cette contribution ne sera appliquée que durant l’année 2021 et que cette mesure permettra à l’État de renflouer ses caisses avec un montant variant entre cinq et six milliards de dirhams.
Le vote d’aujourd’hui est déterminant avant que la 1re partie duPLF (recettes) ne soit votée en plénière à la Chambre des représentants. Le PLF doit être expédié par la suite à la Chambre des conseillers et là c’est une autre paire de manche puisqu’aussi bien les syndicats que le patronat ont des positions très tranchées sur la fameuse contribution de solidarité.
Rappelons que cette mesure avait fait couler beaucoup d’encre au sein des partis de l’opposition et des syndicalistes. Ces derniers avaient fortement rejeté cette démarche dénonçant une mesure «improviséequi vise à collecter des millions de dirhams sur le dos des citoyens».
Temps de lecture : 3 minutes
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |
PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinosDans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue… |