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La situation épidémiologique dans les villes de Casablanca et Salé est devenue très préoccupante. Dans son édition de ce lundi 9 novembre, Assabah rapporte que le Wali de la région Casablanca-Settat Said Ahmidouch a déploré mercredi dernier, lors de son intervention devant le Conseil de la commune urbaine de Casablanca, que la capacité des infrastructures sanitaires privées et publiques de la métropole frôle la saturation. Le journal indique que le nombre de lits occupés est désormais de 660, ce qui correspond à un taux d’occupation très élevé. Ahmidouch a ainsi insisté sur l’importance d’une mobilisation urgente de l’ensemble des départements gouvernementaux, des autorités locales, du ministère de la Santé et des collectivités territoriales.Selon lui, la pénurie des ressources humaines, notammentles médecins-réanimateurs,est le principal défi auquel est confrontéeactuellement la capitale économique.
De son côté, Abdellatif Soudou, maire adjoint de Salé, a prévenu que l’hôpital Prince Moulay Abdellah pourrait bientôt succomber à la pression des patients souffrant de la Covid-19, ses unités de soins intensifs étant proches de leur pleine capacité. D’après Morocco World News, il a expliqué que les médecins et tout le personnel de l’hôpitalsont dépassés par le nombre des personnes infectéeset sont à bout de souffle. Dans une publication Facebook, le responsable a rappelé que Salé est devenue la deuxième ville la plus touchée par la pandémie après Casablanca (2059 cas), en enregistrant le dimanche 8 novembre494 nouveaux porteurs du virus. Un chiffre qui représente plus de 10 % du nombre de nouveaux cas quotidiens au Maroc.
Comment soutenir le personnel soignant ?
Pour le Walide la région Casablanca-Settat, il est impératif de «mobiliser l’ensemble des professionnels de la santé en les redéployant en fonction des besoins, afin de réduire la pression sur certaines zones». Said Ahmidouch propose aussi de poursuivre la coordination avec le ministère de la Santé pour avoir recoursaux ressources humaines des autres régions, «notamment celles qui n’enregistrent pas de pressionsur les structures de santé». De plus, il estime qu’il est temps de mobiliser les médecins et les infirmiers du secteur privé pour prêter main forte aux effectifsdes hôpitaux publics. Assabah précise que «cette opération est en cours de coordination avec les instances représentant les libéraux» et prévoit des contrats et des rémunérations mensuelles pour le personnel soignant qui va y participer.
Le vaccin «très» prometteur de Pfizer et Biontech
Alors que le Maroc chercheune solution pour éviter la saturation de ses hôpitauxen raison dela recrudescence des infections à la Covid-19,les laboratoires Pfizer et Biontech ont annoncé ce lundi 9 novembre que l’efficacité de leur vaccin contre le virusest de 90%. Selon L’Observateur, cette annonce intervient après la première analyse intermédiaire de leur essai clinique de phase 3, la dernière avant une demande d’homologation. Le président-directeur général de Pfizer Albert Bourla a soulignédans un communiqué que«le premier ensemble de résultats de [notre] essai de vaccin Covid-19 de phase 3 fournit la preuve initiale de sa capacité à prévenir la Covid-19». Et d’ajouter : «nous pensons que cette étape représente un pas en avant significatif pour le monde dans notre bataille contre la Covid-19». Les deux laboratoires ont ainsi déclaré «qu’ils prévoyaient de fournir jusqu’à 50 millions de doses de vaccins dans le monde en 2020 et jusqu’à 1,3 milliard de doses en 2021».
Enfin, la confirmation de l’efficacité du vaccin Pfizer et Biontech n’a pas seulement réjoui les professionnels et les experts de la santé, elle a également fait exploser les compteurs des bourses mondiales, souligne Boursoroma. Cette annonce apporte ainsi une lueur d’espoir pour l’économie internationale, menacée cette année par une forte récession en raison de la crise sanitaire du coronavirus.
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