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Sahara : les trois messages clés de la résolution du Conseil de sécurité

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Après la prorogation d’un an de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara (Minurso), le gouvernement s’est déclaré très satisfait de la nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Cette décision, adoptée le vendredi 30 octobre, s’est articulée autour de trois principaux messages selon le chef de la diplomatie Nasser Bourita : la clarté, la fermeté et la constance.

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Le vendredi 30 octobre, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies a décidé de prolonger d’un anle mandat de laMission onusienne pour l’organisation d’un référendum au Sahara (Minurso). Ainsi, rapporte Le Matin dans son édition de ce lundi 2 novembre, les 13 membres du Conseil ont adopté la résolution 2548 pour trouver une solution politiqueet mettre fin au différend sur le Sahara.Pour Nasser Bourita,ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, cette résolution est porteuse d’un message de clarté, soulignant l’importance de l’engagement de l’Algérie dans le processus politique relatif à ce conflit. Il note que contrairement aux précédentsdocuments, cederniercite l’Algérie cinq fois, affirmant ainsi son rôle dans le financement et le soutien du Front Polisario. Bourita insiste en précisant qu’à travers la nouvelle résolution, le Conseil de sécurité appelle l’Algérie à assumer son implication politique, diplomatique, militaire et humanitaire dans ce dossier.

Les manipulations de l’Algérie et du Polisario

Dans sa déclaration, le ministrea rappelé le refus constant du Polisario et de l’Algérie de procéder à un recensement des résidents de la région du Sahara. D’après Libération, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCNUR) a indiqué dans son rapport du 7 octobreque le nombre de Sahraouis s’élève à environ 90.000, et que ces derniersvivent dans des conditions désastreuses. De plus, ils sont confrontés à plusieurs défis majeurs au niveau des camps, notamment la malnutrition, l’anémie et le manque de vaccins. Dans ce sens, Nasser Bourita explique que la nouvelle résolution est porteuse d’un message ferme qui souligne l’importance d’un recensement au Sahara. Le message exhorte également «l’Algérie et le Polisario à respecter le cessez-le-feu et à mettre fin aux manœuvres provocatrices et déstabilisatrices», en particulier dans la zone tampon de Guerguerat, souligne-t-il. «Le secrétaire général a rapporté au Conseil de sécurité 53 violations commises par les milices du Polisario, et a noté que les termes de l’accord militaire n°1 n’étaient pas respectés par le Front», a lancé le Chef de la diplomatie. En outre, le ministre a fait remarquer que la nouvelle résolution du Conseil de sécurité et le rapport du secrétaire général ne soutiennent pas les revendications du Polisario et de l’Algérie concernant la tenue d’un référendum. «La résolution ne contient aucune référence au référendum, alors qu’elle se réfère à six reprises à la solution politique», a déclaré Bourita.

Le plan d’autonomie du Maroc

Concernant le message de «constance», Nasser Bourita a déclaré que la résolution insiste sur la cohérence dans la préservation des acquis du Maroc, dontson Plan d’autonomie. Dans sa livraison du jour, Aujourd’hui le Maroc affirme que la communauté internationale trouve dans la solution que le Royaume a présentée en 2007 au Conseil de sécurité un moyen crédible de mettre fin au conflit sur le Sahara. Pour le ministre, l’initiative d’autonomie représente «une base pour toute solution politique», et repose sur «des paramètres de réalisme, de pragmatisme et de compromis». Enfin, il a tenu à rappeler que plusieurs pays ont récemment réitéré leur soutien au Plan d’autonomie du Maroc, notamment les États-Unis, la France, Oman, la Jordanie et le Gabon, entre autres, lors de la 75e session de la Quatrième Commission de politique spéciale et de la décolonisation de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Pour rappel, plusieurs pays ont manifesté leur soutien à l’intégrité territoriale du Royaume en ouvrant leurs représentations diplomatiques dans les provincesdu Sud. L’Eswatini,la Zambie, la Guinée équatoriale, la Guinée-Bissau et le Burkina Faso ont été les derniers à inaugurer des consulats généraux à Laayoune ou à Dakhla au cours du mois d’octobre. De leur côté, les Émirats arabes unis (EAU) ont annoncé le mardi 27 octobre leur intention d’ouvrir un consulat général à Laâyoune, devenant ainsi le premier pays arabe à ouvrir sa représentation diplomatique dans le Sud du pays.

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