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Les fonctionnaires coûtent-ils trop cher ? C’est une question qui revient chaque année lors des discussions sur le Projet de loi de finances. En effet, la masse salariale est l’un des indicateurs parmi les plus scrutés parce qu’elle occupe une place importante dans les dépenses publiques. En 2021, la masse salariale culminera à 140 milliards de DH (y compris les prestations sociales) contre 136 milliards de DH prévus pour 2020. Elle représente plus de 12% du PIB. Pour faire passer la pilule de la contribution sociale de solidarité, le gouvernement doit quelque part donner l’exemple et dégager plus de marge de manœuvre au niveau du train de vie de l’État notamment au niveau de la masse salariale.
4,7% de la population active
L’effectif du personnel civil de l’État atteint 568149. Il a augmenté par rapport à 2019 après quatre années de baisse. En dix ans (2010-2020), l’État a procédé à la création de 251616 postes budgétaires hors postes créés au niveau des académies régionales (85000). Sur la même période, 182271 postes ont été supprimés. Les départs à la retraite constituent la principale raison de suppression des postes budgétaires. Ils représentent en moyenne 78% des postes supprimés sur les dix dernières années. Globalement, les fonctionnaires représentent 4,7% de la population active.
Coût Vs productivité
Selon plusieurs institutions internationales, la population des fonctionnaires n’est pas pléthorique. En revanche, elle est mal répartie. «La fonction publique marocaine n’est pas en situation de sureffectif. Toutefois, par rapport au niveau économique du pays, elle s’avère coûteuse, ce qui appelle des mesures pour maîtriser la masse salariale», avait relevé la Cour des comptes. Par contre, les critiques se concentrent sur la productivité. Le rapport entre ce que coûte la fonction publique et le service qu’elle rend est quelquefois décrié. L’optimisation des ressources humaines passerait également par la recherche de gains de productivité et notamment par la maîtrise du temps de travail des fonctionnaires. Les durées de travail effectives sont très variables dans l’ensemble des administrations publiques par rapport à leur durée réglementaire. Il est donc essentiel de mettre en place les moyens à même de s’assurer que la durée effective corresponde à la durée réglementaire. «À missions inchangées, une augmentation de la durée effective du travail pourrait dégager un potentiel équivalent en jours/hommes et atténuer ainsi les besoins en personnel découlant des départs à la retraite pour maintenir les recrutements à un niveau supportable», relève les magistrats de la Cour des comptes.
Cependant, la gestion du temps de travail seulement ne permettra pas d’améliorer l’efficience de la fonction publique. Elle doit être accompagnée d’autres mesures comme la généralisation de la gestion axée sur les résultats et l’évaluation des performances de chaque fonctionnaire sur la base des descriptions de postes clairement définies.
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