Le projet de loi de finances 2021 (PLF 2021) poursuit sa première semaine d’examen. Si les groupes parlementaires de la majorité se sont dits satisfaits de la pertinence des choix opérés pour ce projet, l’opposition a constaté «un manque de mesures audacieuses et de réponses opérationnelles à la mesure des défis du moment». Trois partis de l’opposition sont montés au créneau contre certaines dispositions de ce PLF. Il s’agit du PAM, de l’Istiqlal et du PPS. Les trois partis s’accordent à dire, globalement, que ce projet est »timide et peu novateur »compte tenu de la crise économique actuelle que vit le pays, rapporte le quotidien Le Matin dans son édition du mercredi 28 octobre 2020.
Deux mesures en ligne de mire
Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, devra défendre cette semaine plusieurs dispositions de ce PLF 2021. D’après Aujourd’hui le Maroc, «le gouvernement devra se montrer très persuasif pour valider quelques dispositions». Celles qui font couler le plus d’encre actuellement sont celles sur la contribution sociale et les droits d’importation sur certains produits, tels que le chocolat.
Pour la contribution de solidarité, le PLF a prévu un prélèvement de 1,5% sur les revenus nets d’impôts pour toute personne physique titulaire de revenus annuels supérieurs à 120.000 dirhams, soit 10.000 dirhams par mois. Lors de son intervention du lundi devant les députés, Benchaâboun a expliqué que cette contribution ne sera appliquée que durant l’année 2021 et permettra à l’État de récoltercinq à six milliards de dirhams.
Les centrales syndicales et les partis d’opposition s’opposent à cette démarche. L’Union marocaine de Travail (UMT) accuse le gouvernement d’avoir «violé ses engagements de soumettre les projets de loi aux syndicats et aux acteurs économiques pour consultation, avant leur transfert devant l’institution législative».
Pour sa part, l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM), bras syndical du PJD, se serait opposée à cette mesure. Dans un communiqué relayé par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia le mardi 27 octobre 2020, l’UNTM explique «qu’il serait injuste d’imposer une telle ponction aux salariés qui risque de détériorer davantage leur pouvoir d’achat, par le biais d’une simple mesure prévue par le projet de loi de finances et votée par les deux Chambres du parlement».
L’autre sujet qui sème la zizanie au Parlement n’est autre que les droits d’importationde certains produits alimentaires. Le PLF 2021 propose d’augmenter le taux des droits d’importationdu chocolat à 40% contre 17,5% actuellement afin d’améliorer la compétitivité de la production nationale de chocolat. L’opposition souligne qu’une grande partie des pays qui font de la concurrence aux produits marocains sur le marché ont des accords de libre-échange avec le Royaume. Les groupes de l’opposition pensent que cette mesure serait inutile et ne changerait rien à la donne, invitant le gouvernement à trouver une autre solution pour le développement du produit local.
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