Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Malgré la signature d’un contrat-programme il y a quelques mois entre le gouvernement et les professionnels du secteur du tourisme, les peines des entreprises sont toujours aussi palpables. Interrogés par L’Économiste sur la situation de leur secteur, les professionnels du tourisme se disent pessimistes quant aux perspectives à venir.
Abdellatif Kabbaj, président de la Confédération nationale du Tourisme (CNT), a participé à cet échange aux côtés de Jalil Benabés-Taarji, président de l’Association Nationale des Investisseurs touristiques (ANIT), et Hamid Bentahar, président du Centre régional du Tourisme (CRT) de Marrakech-Safi.
«Nous appréhendons fortement les 24 prochains mois ! Le secteur est de loin le plus sinistré de tous. Il souffre depuis 8 mois d’une crise profonde qui laissera de lourdes séquelles des années durant. Malheureusement, cette situation devra durer encore 12 à 24 mois, selon l’Organisation mondiale du tourisme», souligne Abdellatif Kabbaj.
Concernant le contrat programme signé en août dernier, les professionnels du secteur touristique assurent qu’il est devenu «caduc, asynchrone et décalé». Ces derniers précisent que «la feuille de route a été réalisée à un moment donné par rapport à des scénarios de base qui ont complètement changé entre-temps», rapporte le quotidien. Les professionnels relèvent également que mis à part les indemnités CNSS versées aux employés, la majorité des conventions de ce premier contrat-programme n’ont pas encore été activées.
D’après Kabbaj, «si rien n’est entrepris dans l’immédiat, à travers des réponses d’appui fortes, il y a de gros risques et des enjeux systémiques». Le responsable évoque une perte de 200.000 emplois et la fermeture de pas moins de 4.000 entreprises. Des chiffres alarmants pour un secteur qui représente 7% du PIB national.
Ryanair reprend ses vols versle Maroc
Dans le cadre de la promotion de la destination Maroc, l’Office national marocain de Tourisme (ONMT) a signé un partenariat avec la compagnie aérienne Ryanair. Cette dernière a augmenté depuis dimanche ses fréquences vers le Maroc pour atteindre 58 vols hebdomadaires sur 45 lignes, rapporte le journal Aujourd’hui le Maroc dans son édition du lundi 26 octobre 2020.
«Grâce à notre relation exceptionnelle avec Ryanair, que nous avons maintenue malgré la période d’arrêt des vols, nous avons convenu de reconnecter nos différentes destinations aux principaux marchés européens. Ce n’est qu’une première étape, nous visons à atteindre davantage de marchés extérieurs avec Ryanair mais également avec les autres compagnies nationales et internationales», a déclaré Adel El Fakir, directeur général de l’ONMT.
Soulignons enfin que d’autres discussions sont menées actuellement par l’Officeafin de relier les différentes villes européennes, asiatiques et sud-américaines au Maroc.
Temps de lecture : 3 minutes
Transformation numérique : l’initiative Maroc Digital 2030 de Ghita MezzourCette stratégie se décline en deux volets principaux : d’une part, la modernisation et la digitalisation des services publics pour offrir un… |
Outsourcing : Youssef Chraibi dresse les perspectives et défis du secteurS’appuyant sur une année 2023 remarquable, caractérisée par des percées technologiques et une stratégie de développement proactive, le secte… |