Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/10/11174143/Tourisme.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
Malgré la signature d’un contrat-programme il y a quelques mois entre le gouvernement et les professionnels du secteur du tourisme, les peines des entreprises sont toujours aussi palpables. Interrogés par L’Économiste sur la situation de leur secteur, les professionnels du tourisme se disent pessimistes quant aux perspectives à venir.
Abdellatif Kabbaj, président de la Confédération nationale du Tourisme (CNT), a participé à cet échange aux côtés de Jalil Benabés-Taarji, président de l’Association Nationale des Investisseurs touristiques (ANIT), et Hamid Bentahar, président du Centre régional du Tourisme (CRT) de Marrakech-Safi.
«Nous appréhendons fortement les 24 prochains mois ! Le secteur est de loin le plus sinistré de tous. Il souffre depuis 8 mois d’une crise profonde qui laissera de lourdes séquelles des années durant. Malheureusement, cette situation devra durer encore 12 à 24 mois, selon l’Organisation mondiale du tourisme», souligne Abdellatif Kabbaj.
Concernant le contrat programme signé en août dernier, les professionnels du secteur touristique assurent qu’il est devenu «caduc, asynchrone et décalé». Ces derniers précisent que «la feuille de route a été réalisée à un moment donné par rapport à des scénarios de base qui ont complètement changé entre-temps», rapporte le quotidien. Les professionnels relèvent également que mis à part les indemnités CNSS versées aux employés, la majorité des conventions de ce premier contrat-programme n’ont pas encore été activées.
D’après Kabbaj, «si rien n’est entrepris dans l’immédiat, à travers des réponses d’appui fortes, il y a de gros risques et des enjeux systémiques». Le responsable évoque une perte de 200.000 emplois et la fermeture de pas moins de 4.000 entreprises. Des chiffres alarmants pour un secteur qui représente 7% du PIB national.
Ryanair reprend ses vols versle Maroc
Dans le cadre de la promotion de la destination Maroc, l’Office national marocain de Tourisme (ONMT) a signé un partenariat avec la compagnie aérienne Ryanair. Cette dernière a augmenté depuis dimanche ses fréquences vers le Maroc pour atteindre 58 vols hebdomadaires sur 45 lignes, rapporte le journal Aujourd’hui le Maroc dans son édition du lundi 26 octobre 2020.
«Grâce à notre relation exceptionnelle avec Ryanair, que nous avons maintenue malgré la période d’arrêt des vols, nous avons convenu de reconnecter nos différentes destinations aux principaux marchés européens. Ce n’est qu’une première étape, nous visons à atteindre davantage de marchés extérieurs avec Ryanair mais également avec les autres compagnies nationales et internationales», a déclaré Adel El Fakir, directeur général de l’ONMT.
Soulignons enfin que d’autres discussions sont menées actuellement par l’Officeafin de relier les différentes villes européennes, asiatiques et sud-américaines au Maroc.
Temps de lecture : 3 minutes
Le Maroc, futur leader de la production automobile en AfriqueLe secteur automobile marocain se profile comme un titan industriel en Afrique, selon les récentes projections de Fitch Solutions. En 2024, … |
Bank Al-Maghrib : croissance économique et baisse de l’inflationDans un contexte de résilience sectorielle contrastée, Bank Al-Maghrib a annoncé une baisse mesurée de son taux directeur. La banque central… |
Les recettes fiscales en hausse dans les collectivités territorialesOn a l’habitude dire que comparaison n’est pas raison. Sauf lorsqu'il s’agit d’argent. Et ça, les agents des collectivités territoriales le … |
Figue de barbarie : de fruit du pauvre à fruit de luxe !Le figuier de barbarie, jadis symbole d'abondance et de gratuité au Maroc, fait face à une crise sans précédent. La propagation du parasite … |
Dans l’ombre de l’économie : l’impact des EEP sur le développementAu Maroc, les Établissements et entreprises publics (EEP) incarnent un pilier central dans la configuration économique et sociale du pays, m… |
Hydrogène : vers un Maroc vert ?Devant la Chambre des conseillers, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique, a fait le point sur les avancées remarquables de la … |
Résilience et croissance : quelle situation économique en 2023 ?La performance du Maroc à se relever est toujours perçue d’un bon œil sur la scène internationale. Pour preuve, dès l’annonce des premiers c… |
Quelles tendances pour la fiscalité internationale? (Rapport OCDE)La sixième édition du rapport Corporate Tax Statistics de l'OCDE offre un regard approfondi sur les tendances fiscales mondiales, avec un ac… |