Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Économie / PLF 2021 : Benchaâboun de nouveau face aux députés ce lundi

PLF 2021 : Benchaâboun de nouveau face aux députés ce lundi

Temps de lecture : 4 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 4 minutes

Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, se présente ce lundi à 17 heures devant les députés de la Chambre des représentants. Ces derniers interpelleront le ministre par rapport à plusieurs points, dont celui de la taxe de solidarité qui ravive la tension entre le gouvernement et les syndicats.

Temps de lecture : 4 minutes

Une semaine après la présentation du projet de loi de finances (PLF), le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration revient ce lundi au Parlement pour rencontrer les membres de la Commission des Finances et du Développement économique à la Chambre des représentants.

Une réunion qui promet bien des étincelles. Le journal Les Inspirations Éco souligne dans son édition de ce lundi 26 octobre que la tension sera à son comble au Parlement. L’opposition reproche au gouvernement de ne pas avoir pris en compte la spécificité de la conjoncture.

Le PAM estime que les dispositions du PLF confirment que le gouvernement «n’a pas de boussole ni de vision politique» pour affronter la pandémie de la Covid-19. De l’autre côté, l’Istiqlal juge que ce PLF n’est pas en mesure «de créer les ruptures nécessaires pour cette crise multidimensionnelle et de proposer des alternatives innovantes pour réaliser un véritable décollage économique et assurer une protection sociale aux citoyens». Le journal s’attend même à ce que «les groupes parlementaires de l’opposition (PAM, Istiqlal et PPS) unissent leurs rangs en vue de jouer la même partition au sein de l’institution législative».

La taxe de solidarité, un sujet qui fâche

Un des sujets chauds qui sera sans aucun doute évoqué durant cette réunion est celui de la taxe de solidarité. Dans sa dernière mouture, le PLF prévoit une taxe de solidarité pour lespersonnes physiques dont le salaire net annuel est de 120.000 dirhams par an et plus (10.000 DH par mois), et les sociétés, dont les bénéfices dépassent les cinq millions de dirhams.

Cette démarche permettrait au gouvernement de collecter cinq milliards de dirhams, à travers le prélèvement de 1,5% du revenu mensuel net pour les salariés qui perçoivent plus de 10.000 dirhams, rapporte Maroc Diplomatique. Un montant que l’État compte injecter dans le Fonds d’appui à la cohésion sociale, qui a été créé en 2012 pour financer des projets sociaux et soutenir la protection sociale des travailleurs du secteur informel.

Les syndicats se sont fortement opposés à cette disposition. L’Union Marocaine du Travail (UMT) a d’abord accusé le gouvernement Saad Dine El Otmani d’avoir «violéses engagements de soumettre les projets de loi aux syndicats et aux acteurs économiques pour consultation, avant leur transfert devant l’institution législative». Le syndicat présidé par Miloudi Moukharik estime que le gouvernement continue de cibler la classe ouvrière et de frapper son pouvoir d’achat à travers une approche qui repose sur les équilibres financiers et comptables, au détriment des dimensions sociales et sociétales, rapporte Hespress Fr.

De son côté, Mustapha Chennaoui, député de la Fédération de la Gauche démocratique (FGD), a déclaré dans une interview accordée à LeSiteInfo que cette disposition va «détruire la classe moyenne», précisant que le gouvernement «donne et récupère son argent». Une chose est sûre, le sujet de la contribution de solidaritéest unfeuilletonqui est loin d’être terminé et dont les prochains épisodes risquent d’être bien houleux.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseurs

Les exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et …

Industries : une de perdue, dix de retrouvées

La cessation de la production de marques emblématiques telles que Knorr, Omo, Omo Matic, Surf et Zed au Maroc a suscité des réactions à trav…

Bananes, fraises, prunes… Quels fruits importe le Maroc ?

Aujourd’hui nous nous attarderons sur les bananes, mangues ou poires qui ont orné nos tables lors de l’année 2023. Le dernier rapport du sit…

SogéCapital Bourse : le Maroc et sa stratégie gagnante contre l’inflation

Le rapport de SogéCapital Bourse met en avant la capacité exceptionnelle du Maroc à naviguer à travers les turbulences inflationnistes qui o…

Intelaka : « Dans les régions éloignées, les dossiers sont davantage rejetés », Youssef Ennaciri

Sur le papier, c’est du rêve ! Une chance pour les petites entreprises, un nouveau souffle. Cependant, dans la réalité, lors du lancement, l…

PwC Global CEO Survey : aperçu de la seconde édition marocaine

Face à une époque de turbulences économiques, géopolitiques et sociétales, les dirigeants maintiennent une confiance mesurée dans l'avenir d…

Bank Al-Maghrib: taux directeur à 3% pour une croissance maîtrisée

Les projections du Conseil indiquent que la croissance économique, ayant frôlé les 3% en 2023, devrait marquer un pas à 2,1% en 2024. Celle-…

Emploi : le HCP dresse l’état de la population active en 2023

La population en âge de travailler a franchi le seuil des 27,88 millions. Un peu plus de 12 millions d'actifs sont sur le marché du travail.…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire