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Nouveau record sinistre de contaminations au coronavirus au Maroc. Ce jeudi 22 octobre, et en seulement 24 heures, le pays a recensé 4.151 nouvelles infections à la Covid-19, portant son total à 186.731 cas confirmés depuis le début de la pandémie. Casablanca reste la ville la plus touchée par le virus avec 1530 nouveaux cas et 20 décès. Selon le bilan du ministère de la Santé, le Royaume compte désormais 3.132 personnes mortes des suites du virus, dont 53 nouveaux décès enregistrés ce jeudi (taux de létalité 1,7%). De plus, la tutelle déplore que sur les 29.118 patients atteints de la Covid-19, et qui sont en cours de traitement, 652 sont dans un état critiques et 43sont sous intubation. S’agissant des guérisons, ces dernières s’élèvent désormais à 154.481, avec 2.847 nouvelles rémissions enregistrées ces dernières 24 heures (taux de guérison de 82,7%).
La pandémie n’a pas épargné le personnel soignant
Alors que la pandémie du coronavirus poursuit sa progression vertigineuse dans le pays, elle s’attaque de plus en plus au personnel soignant. Dans sa livraison de ce vendredi 23 octobre, Al Ahdath Al Maghribia affirme que les soldats de «l’armée blanche» n’ont pas été épargnés par le virus. Ces derniers, constamment en première ligne de la lutte contre la Covid-19, ont vu plus de 825 infirmiers et techniciens infectés par la Covid-19. Selon la Corporation des infirmiers et techniciens de santé, l’infiltration de la pandémie dans leurs rangs a aggravé la pénurie de leurs effectifs dans les hôpitaux publics, qui affichent déjà un déficit de 64.774 à 97.161 infirmiers et techniciens. Pour ce qui est des médecins, le quotidien avance que près de 1.500 d’entre eux ont contracté le coronavirus, dont plus d’une vingtaine en seraient morts. Chose qui a creusé davantage le manque de médecins dans lepays, qui selon les chiffres de la tutelle a besoin d’environ32.387 médecins en plus.
Le PLF 2021 n’apporte aucune amélioration à cette crise
Bien que la crise sanitaire affecte davantage le système national de la santé, qui est déjà très bringuebalant, et malgré la promesse du gouvernement de s’atteler à sa consolidation et à son renforcement, le projet de loi de finances 2021 (PLF 2021) semble ne pas lui accorder l’attention dont il a besoin. D’après TelQuel, qui cite Badreddine Dassouli, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral, même en mobilisant «un budget global tutoyant les 21 milliards de dirhams», les moyens alloués à ce secteur par le PLF semblent plutôt maigres, voire même«dérisoires». Tout en soulignant que le budget actuel octroyé à la santé représente 6,9% du budget total de l’État, Dassouli martèle quepour avoir une politique sanitaire efficace, il faudrait que ce budgets’élève à10ou 12% de celui de l’État. Enfin, l’hebdomadaire constate que malgré l’augmentation du cachet de ce département (11,88 milliards de dirhams (MMDH) en 2012, 16,33 MMDH en 2019 et 18,6 MMDH en 2020), ce dernier est toujours très loin des 10% préconisés par l’Organisation mondiale de la Santé.
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