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Le palais royal de Rabat a été l’hôte, ce jeudi 22 octobre, d’une séance de travail consacrée à la stratégie des énergies renouvelables au Maroc. Une séance présidée par le roi Mohammed VI et qui a connu la présence de plusieurs responsables gouvernementaux, dont Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, et Aziz Rabbah, ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement.
Les Conseillers du Roi, Fouad Ali El Himma et Yassir Zenagui ont également pris part à cette séance aux côtés d’Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Mustapha Bakkoury, président du directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), et Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’Office national de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE).
Un retard constaté dans l’exécution du chantier
Lors de cette séance, le Roi a mis l’accent sur le retard pris dans l’exécution d’un certain nombre de projets liés au développement des énergies renouvelables au Maroc. À cette occasion, le Souverain a attiré l’attention sur la «nécessité de faire aboutir ce chantier dans les délais impartis et suivant les meilleures conditions, en agissant avec toute la rigueur requise», rapporte le journal Le Matin dans son édition du vendredi 23 octobre 2020.
Une centrale hybride photovoltaïque/éolienne d’ici 2025
Le Maroc s’est fixé comme objectif d’atteindre 52% d’énergies renouvelables pour la fourniture d’électricité d’ici 2030. Pour ce faire, le pays ne lésine pas sur les moyens. MASEN va développer une centrale hybride photovoltaïque/éolienne destinée à alimenter une usine d’hydrogène vert d’une capacité d’électrolyse d’environ 100 Mégawatts (MW). L’Agence va finaliser l’étude de faisabilité début 2021 et la mise en service commercial du site devrait avoir lieu entre 2024 et 2025, rapporte Infomédiaire.
Ce projet, premier du genre au Maroc et en Afrique, sera co-financé par la Banque allemande de développement (KfW). Par ailleurs, l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE), qui a tenu sa première réunion ce mercredi 21 octobre 2020 à Rabat, aura également pour mission de renforcer le développement de l’électricité et des énergies renouvelables dans le pays à travers la création des conditions adéquates pour une concurrence effective dans le secteur.
Rappelons enfin que le Maroc a investi 5,65 milliards de dollars dans les énergies renouvelables au cours des dix dernières années, et compte investir un montant équivalent durant les prochaines années afin d’éviter le spectre des délestages qu’a connu le pays en 2009.
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