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Ce jeudi 22 octobre, le président libanais Michel Aoun a désigné Saad Hariri, l’ancien Premier ministre qui avait été poussé à la démission à l’automne 2019, Premier ministre. Et ce, suite à des «consultations parlementaires contraignantes menées par le chef de l’État au palais présidentiel de Baabda». Selon un communiqué, l’ex-Premier ministre a été choisi par une majorité de 65 députés.
Ainsi, un an après avoir démissionné, Hariri est de nouveau chargé de former un gouvernement pour sortir le pays de la crise. Lors d’une brève allocution télévisée, il a promis de «former un gouvernement rapidement, car le temps presse et le pays est confronté à son unique et dernière chance», s’engageant à désigner une équipe «d’experts» qui ne seraient pas issus de partis politiques. Ce cabinet de ministres sera chargé de contenir l’effondrement économique du Liban afin de le sortir de l’impasse politique aggravée par la double explosion qui a dévasté Beyrouth en août dernier. Pour rappel, cette annonce intervient après que Moustapha Adib, ancien Premier ministre libanais, a jeté l’éponge le 26 septembre dernier, soit vingt-cinq jours seulement après sa nomination.
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