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Deux ans après la nomination d’Abdellatif Bardach à sa présidence, l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) voit enfin le jour. L’institution a tenu ce mercredi 21 octobre 2020 son premier conseil d’administration. Une réunion consacrée à l’examen d’un ensemble de documents et de décisions en plus de l’approbation de la feuille de route stratégique pour la période 2021-2025, rapporte le journal Le Matin dans son numéro du jeudi 22 octobre 2020.
Abdellatif Bardach, président de l’ANRE, a déclaré que l’un des chantiers prioritaires concerne «la mobilisation afin d’assurer les besoins croissants en électricité», précisant que la demande en énergies renouvelables au Maroc est en progression continue (près de 4% de croissance par an).
Par ailleurs, la feuille de route 2021-2025 n’a pas encore été rendue publique. Interrogé sur les raisons de ce retard, le président a estimé que les détails de ce programme seront communiqués après la finalisation de quelques réglages.
À l’issue de cette réunion, Abdellatif Bardach a indiqué que «l’ANRE va multiplier les efforts dans ce domaine pour envoyer des signaux forts aux investisseurs marocains et étrangers, intéressés par les opportunités qu’offre le secteur». De par cette ambition, l’Autorité cherche à accompagner le processus visant à soutenir le développement économique et social du pays.
52% d’énergies renouvelables d’ici 2030
L’annonce avait été faite par le discours du roi Mohammed VI lu par le prince Moulay Rachid en ouverture de la Cop 21 à Paris en novembre 2015. Ilavait déclaré que «l’objectif de 42 % qui avait été fixé pour la part des énergies renouvelables en 2020 a été porté à 52 % à l’horizon 2030».
L’Économiste souligne dans son édition du jeudi 22 octobre 2020 qu’afin de réaliser cet objectif, l’ANRE devra se pencher sur une série de chantiers prioritaires, à commencer par la «création des conditions pour une concurrence effective dans le secteur de l’électricité et des énergies renouvelables», sans oublier, l’amélioration de la qualité et de l’efficacité des réseaux ainsi qu’à la contribution à la sûreté des systèmes et à la sécurité d’approvisionnement.
Pour rappel, la nomination de certains membres de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) avait fait polémique au Parlement au mois d’août dernier. Les députés avaient reproché à Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, d’avoir fait du clientélisme dans ses choix. Ces derniers se sont basés dans leur réflexion sur le fait que les trois profils (Mustapha Ajjab, Ahmed El Mehdi Mezouari, Srhir Baali) désignés par le président de la Chambre des représentants sont tous des membres du parti de l’USFP. Un parti dont Habib El Malki est l’un des dirigeants.
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