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Le gouvernement a pris l’habitude de publier chaque année des documents joints au Projet de loi de finances (PLF). Pour cette année 2021, le rapport axé sur les résultats tenant compte de l’aspect genre traite des inégalités hommes-femmes. Le marché de l’emploi est une preuve concrète de ces inégalités. D’après le HCP, le taux d’activité des femmes s’établit en 2019 à 21,5% contre 71% pour les hommes. Le rapport souligne que plusieurs contraintes seraient derrière la faible présencedes femmes sur lemarché de travail. Parmi elles, les contraintes familiales, en l’occurrence, le nombre d’enfants à charge. «Cela constitue un obstacle important à la décision des femmes d’intégrer le marché du travail», peut-on lire dans ce rapport.
Une présence minime dans les postes de responsabilité
Cette inégalité est présente également dans les postes de responsabilité publics. La présence des femmes dans les structures organisationnelles des départements ministériels et institutions publiques reste faible à l’image de certains ministères tels que : le ministère de la Justice oùseulement 15,4% des femmes ont accès aux postes de responsabilité. Idem pour le département de l’Éducation nationale (8%) ou encore la délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (9%).
Il est à souligner que le ministère de l’Intérieur arrive en tête des ministères avec le moins de nominations féminines (4 postes). Par ailleurs, le plus grand départementdans lequel les femmes sont nommées est le ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, avec 35 nominations, soit 30% du total des nominations dans ce secteur, rapporte Hespress Fr. D’après la même source, ce taux de féminisation est le plus élevé enregistré depuis 2012.
Le gouvernement veut remédier à cet écart hommes-femmes sur le marché. Lors d’une précédente intervention, le Chef du gouvernement Saad Dine El Otmani avait affirmé que le Maroc serait toujours présent pour soutenir l’accès de la femme au monde de l’emploi et à la vie politique «le Royaume est engagé, à travers plusieurs programmes et réformes, à consolider la participation des femmes à la prise de décision politique et à renforcer leur accès aux postes de responsabilité sur les plans local, régional et national». Des propos qui résonnent comme un signe d’espoir pour une présence féminine renforcée dans les années à venir.
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