Parmi les principales mesures défendues par la CGEM pour la prochaine loi de finances, il y a la baisse du taux de l’impôt sur les sociétés. C’est une demande qui revient chaque année et qui n’a pas été satisfaite pour un grand nombre d’entreprises, surtout celles qui contribuent le plus à l’impôt. Le problème, lorsque l’assiette n’est pas assez large et que vous avez un bataillon de déficitaires chroniques, est que l’effort de contribution pèse sur un trop petit groupe d’entreprises. Cette concentration de l’impôt a été relevée dans plusieurs rapports. Ainsi, le Conseil économique, social et environnemental (CESE)révèle que seulement 73 entreprises, soit 0,06% de la population des contributeurs, assurent 50% des recettes de l’IS. De même, seulement 7862 entreprises, soit 6,12% des assujettis, génèrent 95% des recettes de l’IS.
Le barème du taux d’imposition est pénalisant
La dernière réforme a introduit un barème progressif. Le taux d’imposition varie en fonction de l’activité (enseignement, agriculture…), du lieu d’exercice de l’emploi ou de l’activité (zone franche, CFC…), du critère d’exportation et du secteur d’activité. Les entreprises financières par exemple sont soumises à un taux d’IS de 37%.
Le taux marginal d’imposition au Maroc est de 31% et selon les benchmarks, il ressort à un niveau élevé par rapport à des économies comparables. Il est de 22% en Turquie, 25% en Tunisie, 19% en Slovénie, 21% en Slovaquie, 9% en Hongrie. À titre d’exemple, le taux d’imposition moyen dans les pays membres de l’OCDE est de 23%. L’écart de taux surtout par rapport aux principaux pays concurrents peut pénaliser la compétitivité des entreprises marocaines.
La contribution de solidarité, quand l’exceptionnel devient la norme
Au cours des dernières années, l’impôt sur les bénéfices des principaux contributeurs s’est alourdi en raison de taxes supplémentaires, principalement la contribution de solidarité. Elle a été instituée la première fois en 2012 et ciblait les entreprises dont le bénéfice net était d’au moins 40 millions de DH. Elle a été réaménagée en 2013 puisque le seuil de contribution a été ramené à 15 millions de DH. Elle a duré 3 ans et a donc pris fin en 2015.
Puis, la contribution pour la solidarité a été réintroduite en 2019. Elle s’appliquera encore en 2021 si les parlementaires votent cette mesure proposée dans le Projet de loi de finances. Le périmètre a été à nouveau élargi et les entreprises réalisant au moins 5 millions de dirhams de profits devront y contribuer. Le taux est fixé à 5% pour les entreprises pétrolières, les fabricants de ciments et les opérateurs télécoms. Toutes les autres entreprises faisant partie du périmètre paieront 2,5% sur les bénéfices nets.
Tout comme pour l’impôt sur le revenu, l’élargissement de l’assiette est primordial pour diminuer la pression fiscale. Les dispositifs d’incitations dans les lois de finances pour encourager les entreprises à sortir de l’informel n’ont pas tous donné les résultats escomptés.
PWC Maroc dévoile les priorités des directeurs financiers en 2025
Économie - L’étude révèle que pour 2025, le pilotage de la performance va devenir la priorité principale des directions financières, passant de la deuxième à la première place dans leur agenda stratégique.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024Services marchands non financiers : 48% des patrons anticipent une hausse de l’activité au T4-2024 (HCP)
Économie - Selon le HCP, les chefs d’entreprises du secteur des services marchands non financiers (SMNF) affichent des anticipations pour le quatrième trimestre 2024.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024HCP : 69% des grossistes prévoient à une stabilité des ventes au T4-2024
Économie - Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), 69% des grossistes prévoient une stabilité, tandis que 25% envisagent une hausse.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024Lancement de l’opération de recensement général du cheptel national 2024 à Taounate
Économie - L'opération de recensement général du cheptel national 2024 vient d'être lancée avec succès au niveau de la province de Taounate.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024Mutandis SCA : émission obligatoire ordinaire par placement privé de 300 MDH
Économie - Cette opération a été structurée en deux tranches remboursables par amortissement progressif sur une période de 5 ans.
Mbaye Gueye - 12 décembre 2024Le Maroc, destination préférée des Espagnols pour les voyages en famille
Économie - e Maroc s’est affirmé comme la destination préférée des Espagnols pour les voyages en famille en 2024.
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024Pêche côtière et artisanale : hausse de 6% de la valeur des produits commercialisés à fin novembre (ONP)
Économie - L’Office national des pêches (ONP) a indiqué que les produits commercialisés de la pêche côtière et artisanale ont enregistré une hausse de 6%, atteignant près de 10 milliards de dirhams (MMDH)
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024OCP : émission obligataire ordinaire de 5 MMDH
Économie - L'OCP a annoncé une émission obligataire ordinaire d'un montant total de 5 milliards de dirhams (MMDH).
Mbaye Gueye - 11 décembre 2024Stress hydrique : le spectre d’une nouvelle année sèche
Économie - Le Maroc se retrouve aux prises avec les conséquences du changement climatique, confronté à une nouvelle saison de sécheresse
Rédaction LeBrief - 28 novembre 2023910.000 emplois pour les sans-diplôme : un plan ambitieux
Économie - Le gouvernement dévoile une nouvelle stratégie ambitieuse pour combattre le chômage parmi les non-diplômés.
Ilyasse Rhamir - 27 novembre 2024Coupe du Monde 2030 : opportunités et défis pour le Maroc
Économie - L'OTRAGO a publié un rapport sur les impacts économiques, sociaux et culturels du Maroc pendant et après la CDM 2030.
Ilyasse Rhamir - 5 novembre 2024Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durable
Économie - Le rapport de l’OCDE pour 2024 présente des défis et des perspectives économiques mettant en avant les réformes nécessaires.
Ilyasse Rhamir - 14 novembre 2024Vision 2024 : le Maroc investit massivement dans son réseau ferroviaire et aéroportuaire
Économie - Le Maroc transforme ses infrastructures de transport avec des projets ambitieux de modernisation ferroviaire et aéroportuaire.
Chaima Aberni - 16 mai 2024Principales mesures et amendements du PLF 2025 dévoilés
Économie - Ces mesures du PLF 2025 incluent des réformes de l’impôt sur le revenu (IR), de la TVA et de la fiscalité douanière.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2024