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Le projet de loi de Finances 2021 entame son process d’examen

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Les commissions parlementaires au sein de la Chambre des représentants entament dès ce mardi 20 octobre l’examen du Projet de loi de finances 2021. Avant cela, Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, a présenté hier quelques chiffres sur le budget général de l’État. Le royaume devra emprunter la somme de 43,9 milliards de dirhams pour boucler le budget 2021.

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C’est parti pour l’examen du projet de loi de finances (PLF) 2021. Les commissions de la Chambre des représentants démarrent dès ce mardi l’analyse détaillée de ce projet de loi. Pour le journal Les Inspirations Éco, «les groupes parlementaires devront, dans les circonstances exceptionnelles que traverse le pays, se montrer plus influents pour apporter les correctifs nécessaires à la mouture du gouvernement». Le quotidien précise que l’examen du PLF 2021 devra s’accompagner d’une «évaluation dont l’objectif sera de mieux cibler les dysfonctionnements qui découlent de la faiblesse de la convergence et de l’existence d’écarts au niveau de plusieurs étapes de la mise en œuvre des politiques publiques».

L’État devra emprunter près de 44 milliards de dirhams

Durant son passage ce lundi au Parlement, le ministre de l’Économie et des Finances Mohamed Benchaâboun a présentéquelques données par rapport au projet de loi de finances 2021, notamment cellesqui concernent le budget de l’État.

Il en ressort que le montant total des ressources de l’État s’élève à 432,1 milliards de dirhams en 2021 contre 461,6 milliards de dirhams en 2020 (- 6,39%). De l’autre côté, le montant total des charges s’établit en 2021 à 476 milliards de dirhams contre 507,5 milliards en 2020 (-6,2%). Avec des ressources globales de 432 milliards et des charges de 476 milliards de dirhams, l’État devra donc emprunter 43,9 milliards de dirhams pour boucler le budget 2021, rapporte Médias24.

Par ailleurs, l’État compte mettre de côté des réserves de précaution pour faire face aux imprévus au cours de l’année. Le taux de mise en réserve a été fixé à 18% contre 15% dans la loi de Finances2020. Dans son article 39, le PLF autorise le gouvernement à appliquer des réserves de précaution aux crédits de paiement ouverts au titre des dépenses d’investissement du budget général. De même, l’article 62 de la loi organique des finances permet au gouvernement de suspendre certains crédits du budget de l’investissement à condition d’informer préalablement les deux commissions permanentes des finances dans les deux Chambres parlementaires, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son numéro du mardi 20 octobre 2020.

Le chantier de la généralisation de la couverture sociale entamé

La généralisation de la couverture sociale est une des priorités du gouvernement Saad Dine El Otmani pour cette année 2021. Le Chef du gouvernement avait précisé dans une circulaire qu’il veillerait à la mise en œuvre rapide de cette action. «Ce chantier permettra de généraliser l’Assurance Maladie obligatoire (AMO) et les allocations familiales, avant de l’étendre aux autres couvertures sociales que sont la retraite et l’indemnité pour perte d’emploi», avait indiqué une circulaire du Chef de gouvernement.

Il est à noter que ce chantier devra s’accompagner par la révision de deux lois-cadres qui régissent l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Il s’agit de la loi 65-00 portant code de la couverture médicale et la loi n° 98-15 relative au régime de l’Assurance maladie obligatoire pour les catégories des professionnels, des travailleurs indépendants et des personnes non-salariées exerçant une activité libérale.

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