Àl’instar de tous les nouveaux bacheliers marocains, après avoir décroché son Baccalauréat option internationale filière “Sciences économiques et sociales” avec une mention très bien, le prince héritier Moulay El Hassan s’est inscrit pour suivre ses études post-bac. Le choix s’est porté sur la Faculté de gouvernance, sciences économiques et sociales (FGSES) relevant de l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P). Ce campus qui est en cours d’aménagement à Rabat, n’a pas encore ouvert ses portes même si les étudiants de la première promotion de cette faculté ont démarré leur cursus l’année dernière. Moulay El Hassan fera donc partie des étudiants de la seconde promotion de la FGSES. La pré-rentrée a eu lieu le 12 octobre dernier et c’est à distance que les étudiants suivent leur cours pour ce 1er semestre et peut-être pour toute cette année universitaire.
Des étudiants triés sur le volet
Moulay El Hassan suivra ses études aux côtés d’une centaine d’étudiants répartis engroupes. La sélection des candidats s’est faite sur dossier au mois de juillet dernier. Relevant d’une université à but non lucratif, la FGSES veille à assurer un accès équitable à la 1re année de Licence. Contacté par LeBrief, un responsable de l’UM6P nous a précisé que «la faculté compte beaucoup de bacheliers scientifiques et sciences mathématiques, c’est dire que ce parcours n’est pas l’apanage des bacheliers littéraires». Aussi, pour l’année en cours, seuls les titulaires d’un Baccalauréat avec une mention “Bien” ou “Très bien” ont été retenus. Il faut dire que ce sont les meilleurs dossiers qui ont été retenus «non pas au regard des notes obtenues seulement, mais par rapport aux profils, aux capacités communicationnelles, aux soft skills et aux compétences analytiques», ajoute notre source au sein de l’UM6P. La mixité sociale est également assurée. Si les frais de scolarité atteignent 100.000 dirhams par an, 60% des étudiants de l’UM6P sont boursiers à travers un partenariat avec la Fondation OCP (Office chérifien des phosphates).
La vie d’étudiant de Moulay El Hassan
La vie étudiante du prince héritier ne sera pas de tout repos. Le parcours pédagogique est très chargépour les trois années de formation avec 1950 heures étalées sur les 6 semestres. Aux côtés de ses camarades, Moulay El Hassan devra suivre 38 modules d’enseignement de sciences humaines et sociales et de langues. Le programme mis en place suit une logique qui vise à concilier la maîtrise des fondamentaux de chaque discipline et la polyvalence interdisciplinaire. La 1re année est une intéressante entrée en la matière avec beaucoup de conférences et d’ateliers sur la science politique, le droit, l’économie et la comptabilité nationale au 1er semestre. L’introduction aux relations internationales, l’analyse des sociétés contemporaines, le droit constitutionnel et les institutions politiques sont au programme du deuxième semestre. Àces modules obligatoires s’ajoutent d’autres optionnels, que l’étudiant choisit dans une liste comprenant l’histoire politique du Maroc, la veille et l’intelligence stratégique ou encore la psychologie, entre autres. En deuxième année, les étudiants s’orientent vers l’une des quatre licences délivrées par la faculté : Licence en sciences comportementales pour les politiques publiques, Licence en science politique, Licence en relations internationales ou Licence en économie appliquée. Le corps professoral compte des enseignants de renom, dont Abdellah Saaf pour les cours de science politique et Abdelhak Bassou pour les études et stratégies de sécurité et la défense.
Je ne veux pas qu’il soit forgé à mon image, mais qu’il forge sa propre personnalité
Le prince héritier Moulay El Hassan s’engage donc dans des études de haut niveau dans son pays et dans un environnement connecté à la réalité marocaine. Lors d’une interview accordée à Paris Match en 2004, le roi Mohammed VI déclarait en parlant de son fils : «Je ne veux pas qu’il soit forgé à mon image, mais qu’il forge sa propre personnalité». Il va sans dire, que pendant son 1er cycle universitaire, Moulay El Hassan vivra une expérience humaine unique avec aussi beaucoup d’activités associatives, surtout que l’UM6P se veut une plateforme d’expérimentation que les étudiants se plaisent à appeler très justement “L’école de la vie”.
Dans les pas de sonpère ? C’est en 1981 que le prince héritier Sidi Mohammed obtient son Baccalauréat. La même année, il rejoint les bancs de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. 4 ans plus tard, il décroche sa Licence en droit. Le sujet de son mémoire portait sur « L’Union arabo-africaine et la stratégie du Royaume du Maroc en matière de relations internationales ». En 1987, il obtient le premier Certificat d’études supérieures (CES) en Sciences politiques avec mention. En juillet 1988, Sidi Mohammed réussit, avec mention, ses derniers examens pour l’obtention du deuxième CES en droit public. Le parcours du futur roi Mohammed VI sera couronné par l’obtention, le 29 octobre 1993 à l’Univernisté Nice-Sophia Antipolis, du titre de Docteur en droit avec la mention “très honorable”. Sa thèse était intitulée “La coopération entre la Communauté économique européenne et l’Union du Maghreb arabe”.
MRE, qui ne veut pas de vous ?
DOSSIER - C’est l’histoire d’un MRE qui a failli perdre la vie dans une altercation autour d'une terre. Une affaire sordide où advient aussi le « racisme anti-MRE ».
Sabrina El Faiz - 21 décembre 2024L’école marocaine, un rêve empreint d’inégalité
Société - Malgré des avancées notables, le Maroc continue de faire face à des inégalités éducatives importantes.
Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024Casablanca intègre le C40 des villes engagées pour les actions climatiques
Société - La commune de Casablanca a annoncé son adhésion au réseau mondial C40 des villes, regroupant près de 100 villes engagées dans des actions climatiques.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Alerte météo : chutes de neige samedi et dimanche
Société - Des chutes de neige sur les hauteurs dépassant les 1.800 m, sont prévues dans certaines provinces du Royaume.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Quel est le vrai taux de chômage au Maroc ?
Société - Un jeune Marocain sur deux, âgé de 15 à 24 ans, vivant en milieu urbain, est au chômage selon BAM. Le HCP révèle un taux de 13,6 % et 21,3 % d’après le RGPH.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Latifa Akharbach défend le droit universel à l’éducation numérique
Société - Latifa Akharbach, présidente de la HACA, a souligné que l’éducation à l’information et au numérique doit être considérée comme un droit universel.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Radars fixes : 270 millions gaspillés, une enquête en cours
Société - La BNPJ enquête sur les anomalies relevées par la Cour des comptes concernant le marché public de radars fixes.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Migration : un nouvel axe Maroc-UE en construction
Société - Le Maroc et l’Union européenne (UE) s’apprêtent à franchir une nouvelle étape dans leur collaboration stratégique sur le dossier migratoire.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Les funérailles de Chama Zaz
Khansaa Bahra - 1 octobre 2020Héritage, la succession qui déchire
Société - L'heure n'est pas aux comptes, et pourtant les familles se divisent pour l'indivisible. Immersion dans un héritage déchirant.
Sabrina El Faiz - 9 novembre 2024Notes de route du Sahara
Société - Très impressionnante, l'histoire de sa vie fait d'elle un personnage romanesque. A son premier voyage dans le Sahara, Isabelle Eberhardt, reporter, voyageuse et aventurière, tombe amoureuse de cette terre et de ses gens.
Rédaction LeBrief - 4 avril 2024L’INDH : 18 ans après, quel bilan ?
Société - Lancé en 2005 par le roi Mohammed VI, l’Initiative nationale pour le développement humain souffle aujourd’hui ses 18 bougies.
Hajar Toufik - 18 mai 2023Busway de Casablanca : c’est parti !
Rédaction LeBrief - 1 mars 2024Nouvelles du Maroc
Société - À l'extrême ouest du Maghreb, tête de pont vers les Amériques, point de passage vers l'Europe par le détroit de Gibraltar, le Maroc est un carrefour d'influences unique au monde où se mélangent modernité et traditions.
Rédaction LeBrief - 1 avril 2024Le racisme expliqué à ma fille
Société - Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme.
Rédaction LeBrief - 22 mars 2024Bidonvilles, pourquoi y en a-t-il encore ?
Dossier - Ces habitats se concentrent dans les périphéries ou au sein de bidonvilles, où les efforts de résorption peinent à suivre.
Sabrina El Faiz - 30 novembre 2024