Le Secrétaire général (SG) de l’Organisation des Nations unies (ONU) attaque de nouveau le Front Polisario. Dans son édition de ce jeudi 15 octobre, L’Opinion rapporte qu’Antonio Guterres a souligné, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité au sujet du Sahara, qu’un membre du groupe séparatiste a usurpé le statut et la fonction de représentant à l’ONU. Il a ainsi tenu à préciser que ce dernier n’est qu’un«simple représentant du Polisario à New York et nullement un représentant auprès des Nations Unies». De par ce rapport, qui est actuellement à l’examen par le Conseil, le SG assure que le front ainsi que ses partisans ne disposent d’aucun statut ni de représentation auprès de son instance,«composée exclusivement d’États membres souverains». Dans sa livraison du jour, Le Matin ajoute pour sa part que «Guterres confond, une fois de plus, le Polisario au sujet de ses mensonges récurrents, par lesquels il cherche une légitimité» que l’ONU refuse de lui accorder. Le journal indique d’ailleurs que le Maroc a longtemps lutté et condamné les tentatives d’usurpation de statut des séparatistes, et ce par le biais de lettres adressées au SG des Nations Unies et au Conseil de sécurité.
Le Polisariomenace la Minurso
Par ailleurs, Assabah rapporte aujourd’hui qu’après l’échec de ses pressions sur l’ONU, le Polisario a lancé de nouvelles menaces à l’encontre de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara (Minurso). Brahim Ghali, le chef du front séparatiste, a ainsi lancé un ultimatum à la Minurso avant d’autoriser plusieurs véhicules «à réinvestir le passage frontalier de Guergarat et d’y installer un campement». Cette nouvelle manœuvre « polisarienne »intervient après que Guterres ait accuséBrahim Ghali d’être à l’origine des tensions dans cette région, notamment de l’obstruction et de tentatives de fermeture de la route commerciale entre le Maroc et la Mauritanie. Selon le journal arabophone, les manipulations et les manigances du Polisario visent principalement à attirer l’attention du Conseil de sécurité, alors que ce dernier étudie en ce moment même le dossier du Sahara marocain et le renouvellementdu mandat de la Minurso.