Khalid Ait Taleb, ministre de la santé et de la protection sociale © DR
Après la colère des médecins du public et leur menace de grève, c’est la foudre des pharmaciens du secteur privé qui s’abat cette fois sur le ministère de la Santé. Dans un communiqué de presse, la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) a contesté la convention de partenariat signée le 22 septembre dernier entre la tutelle et la Fédération nationale de la santé (FNS). Une convention-cadre qui, selon le ministre de la Santé Khalid Aït Taleb vise à «d’abord tisser une relation de confiance entre le secteur libéral et le secteur public (en vue) d’œuvrer, main dans la main, pour le nouveau chantier de la réforme du système de santé qui fera appel aux différentes possibilités et permettra l’émergence de nouvelles solutions marocaines». Alors que le ministre prône les avantages de cet accord, la CSPM affirme ne pas reconnaitre son fond ni sa forme, rapporte Al Massaedans son édition du mercredi 14 octobre. La Confédération martèle qu’aucune instance nationale des pharmaciens n’a été sollicitée pour acter ce partenariat, de sorte que toute décision ou recommandation qui en découle ne saurait être contraignantepour eux.
«Le ministère de la Santé a dévié de son chemin»
Pour les pharmaciens du privé, la signature de cette convention-cadre, sans leur consentement, vient confirmer leur marginalisation par le ministère de la Santé, indique H24Info. La Confédération a soutenu que depuis sa prise de fonction, Khalid Aït Taleb «a complètement ignoréce secteur, allant jusqu’à refuser de recevoir ses organes représentatifs». Et de préciser que ce comportement représente une «violation de la Constitution de 2011, qui prévoit la mise en œuvre d’une approche participative avec les représentants de la société civile pour l’élaboration de politiques publiques». La tutelle, regrette la même source, «a poussé l’indifférence jusqu’à déclarer que la représentativité des conseils de l’Ordre des pharmaciens est illégitime et qu’elle ne peut pas recevoir les différents organes de ce secteur». Sur la base de «ces transgressions sans précédent», la CSPM estime que le ministre «est perdu dans l’exercice de ses pouvoirs avec le secteur pharmaceutique». Les pharmaciens déplorent également «le gel de tous les chantiers de partenariat signés par leurs représentants avec l’ex-ministre de la Santé,Anas Doukkali».
Afin de calmer le syndicat des pharmaciens du secteur privé, Docteur Tayeb Hamdi, vice-président de la Fédération nationale de la santé, a assuré que «cette convention-cadre a été signée pour que la FNS puisse apporter son expertise, mais nous n’avons jamais prétendu nous substituer à quiconque et bien sûr nous n’avons jamais exclu personne». Et de conclure : «nous essayons simplement d’apporter notre aide à ce chantier de réforme de notre système de santé». Toutefois, malgré les propos de Tayeb Hamdi, la CSPM semble bien déterminée à poursuivre ses protestations et pousser Aït Taleb à réagir.
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