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The New England Journal of Medecine a publié jeudi 8 octobre 2020 les résultats de l’étude baptisée «Recovery» et qui traite de l’efficacité ou pas de la chloroquine dans le traitement des personnes contaminées par la Covid-19. Arrêtéle 5 juin dernier, l’essai clinique a examiné le cas de 4716 patients atteints du virus, rapporte 2M.
Le premier groupe de 1561 personnes a subi des injections à l’hydroxychloroquine tandis que le deuxième de 3155 patients a reçu les soins habituels. Il s’est avéré qu’après 28 jours, le quart des patients de chaque groupe était décédé (27% pour le premier groupe contre 25% pour le second), rapporte la même source. Le sexe, l’origine ethnique et le degré de gravité de la maladie ont été représentés équitablement dans les deux groupes. L’âge moyen des deux groupes était de 65 ans.
Après cette nouvelle publication,Médias24 espère que «la publication de cette étude calmera les passions dans les milieux médicaux au Maroc et conduira à retirer du protocole officiel cette molécule dont les effets indésirables sont certains, mais dont le bénéfice sur la réduction des décès est une vue de l’esprit». La même source se demande aujourd’hui qui osera encore défendre le maintien de la chloroquine dans le protocole sanitaire national.
Hormis le Maroc, 10 autres pays ont décidé d’adopter cette formule pour faire face au Coronavirus. Il s’agit de la Chine, des Pays-Bas, de l’Iran, de la Belgique, de l’Italie, des États-Unis, de la Corée, de l’Inde, de la République démocratique du Congo et de la Roumanie.
Vers une suspension du traitement par la chloroquine ?
À la sortie de la première étude(très controversée puis dépubliée) de la revue britannique «The Lancet» qui avait souligné le risque de décès associé à ce traitement, certains pays avaient décidé tout de même de maintenir le traitement des cas de contamination par la Chloroquine. Dans une interview accordée à l’Économiste, le ministre de la Santé Khalid Aït Taleb avait déclaré que «les avis sur l’usage de la chloroquine dans le traitement du Sars-Cov-2 divergent. Mais, l’essentiel est que ce traitement intervient dans l’inactivation virale».
Le ministre de tutelle avait autorisé ce traitement pour les cas possibles de Covid-19 symptomatiques, sans attendre les résultats de virologie, tout en envisageant l’arrêt du traitement si le test s’avère négatif. Cela montre toute la confiance que porte le royaume autour de cette molécule. Le pays, pourtant producteur de Nivaquine et de Plaquenil (comprimés dont le principe actif est l’Hydroxychloroquine),avait d’ailleurs commandé de grandes quantités de celle-ci à l’Inde au mois de mai dernier.
Reste à savoir aujourd’hui quelle sera l’attitude des responsables après la divulgation des résultats decette nouvelle étude. Vont-ils suspendre le traitement par la chloroquine ? Nul doute que la question sera abordée lundi prochain à la Chambre des représentantsà l’occasion du grand oraldu chef du gouvernement Saad Dine El Otmani. Le ministre de la Santé se présentera pour sa part devant les députés, le 26 octobre 2020. Affaire à suivre.
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