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Le secteur de l’événementiel, toujours paralysé par la Covid-19. En effet, cela fait près de sept mois que ce secteur peine à joindre les deux bouts, et ce en raison des mesures restrictives imposées pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. Afin de relancer l’activité des opérateurs de l’événementiel, un contrat-programme a été signé ce lundi 5 octobre, lors de la 10e réunion du Comité de veille économique (CVE), avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le ministère de l’Industrie et le Groupement professionnel des prestataires de l’événementiel au Maroc (GPPEM). Selon Médias24, qui cite Aziz Bouslamti, président du GPPEM, les trois principaux acquis de ce contrat sont :
– «la tutelle du ministère de l’Industrie et du Commerce», qui permettra aux opérateurs de ce secteur d’avoir un interlocuteur bien défini ;
– «l’annonce des mesures de la CNSS et des banques, qui permettront aux entreprises d’accéder plus facilement aux crédits» ;
– «et grâce à l’appui de Moulay Hafid Elalamy, d’autres contrats-programmes seront signés directement avec le ministère de l’Industrie, pour permettre le développement du secteur, et le sortir de cette crise dévastatrice».
Seul, le contrat programme ne sauvera pas l’événementiel
Toutefois, le GPPEM, et à sa tête Aziz Bouslamti, estime que ledit contrat-programme ne garantit pas une reprise des activités du secteur de l’événementiel. Dans sa livraison du jour, Aujourd’hui le Maroc rapporte que l’objectif désormais des opérateurs de ce secteur est de convaincre les ministères de la Santé et de l’Intérieur de valider le protocole sanitaire qu’ils ont élaboré en juillet dernier avec le bureau d’études Veritas, le ministère de l’Industrie etl’Institut marocain de normalisation (Imanor).Pourse faire,le GPPEM et Veritas ont organisé le 6 octobre 2020 «une simulation d’un événement dans des conditions réelles à l’Hôtel Hyatt Regency de Casablanca», et ce afin de prouver que les acteurs de l’événementiel sont capables de gérer «des manifestations de tout genre dans le contexte de la Covid-19, tout en respectant les mesures sanitaires en vigueur».L’Opinion souligne que le président du GPPEM avance dans ce sens que «l’autorisation d’événements de 50 à 100 personnes reste aujourd’hui une solution qui pourrait aider les opérateurs à s’en sortir et éviter la perte de plus de 100000 emplois». Et de préciser que «l’événement simulé par le GPPEM n’est point une simple action de communication, mais un SOS lancé aux autorités, particulièrement les ministères de la Santé et de l’Intérieur, pour les sensibiliserau danger qui guette le secteur de l’industrie de l’événementiel, s’ils ne valident pas son protocole sanitaire».
Enfin, il est sûr qu’avec la reconduction de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 novembre, la requête du GPPEM risque de nouveau de passer en deuxième plan, surtout que la pandémie de la Covid-19 ne semble pas ralentir dans le pays, et en particulier à Casablanca. Notons que la majorité des opérateurs et prestataires de services événementiels se trouvent dans la métropole.
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