Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Économie / Au bord du gouffre, les opérateurs de l’événementiel tentent de survivre

Au bord du gouffre, les opérateurs de l’événementiel tentent de survivre

Temps de lecture : 4 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 4 minutes

Après la signature d’un contrat-programme avec le ministère de l’Industrie et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) lors de la 10e réunion du Comité de veille économique (CVE), le Groupement professionnel des prestataires de l’événementiel au Maroc (GPPEM) cherche désormais à valider le protocole sanitaire qu’il a élaboré avec le bureau d’études Veritas pour relancer son secteur. Pour ce faire, le GPPEM a organisé, le 6 octobre à l’hôtel Hyatt Regency de Casablanca, une simulation pour convaincre les ministères de la Santé et de l’Intérieur quant à la capacité de ses opérateurs à gérer tous types de manifestations, dans le respect total des mesures sanitaires.

Temps de lecture : 4 minutes

Le secteur de l’événementiel, toujours paralysé par la Covid-19. En effet, cela fait près de sept mois que ce secteur peine à joindre les deux bouts, et ce en raison des mesures restrictives imposées pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. Afin de relancer l’activité des opérateurs de l’événementiel, un contrat-programme a été signé ce lundi 5 octobre, lors de la 10e réunion du Comité de veille économique (CVE), avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le ministère de l’Industrie et le Groupement professionnel des prestataires de l’événementiel au Maroc (GPPEM). Selon Médias24, qui cite Aziz Bouslamti, président du GPPEM, les trois principaux acquis de ce contrat sont :

«la tutelle du ministère de l’Industrie et du Commerce», qui permettra aux opérateurs de ce secteur d’avoir un interlocuteur bien défini ;

«l’annonce des mesures de la CNSS et des banques, qui permettront aux entreprises d’accéder plus facilement aux crédits» ;

«et grâce à l’appui de Moulay Hafid Elalamy, d’autres contrats-programmes seront signés directement avec le ministère de l’Industrie, pour permettre le développement du secteur, et le sortir de cette crise dévastatrice».

Seul, le contrat programme ne sauvera pas l’événementiel

Toutefois, le GPPEM, et à sa tête Aziz Bouslamti, estime que ledit contrat-programme ne garantit pas une reprise des activités du secteur de l’événementiel. Dans sa livraison du jour, Aujourd’hui le Maroc rapporte que l’objectif désormais des opérateurs de ce secteur est de convaincre les ministères de la Santé et de l’Intérieur de valider le protocole sanitaire qu’ils ont élaboré en juillet dernier avec le bureau d’études Veritas, le ministère de l’Industrie etl’Institut marocain de normalisation (Imanor).Pourse faire,le GPPEM et Veritas ont organisé le 6 octobre 2020 «une simulation d’un événement dans des conditions réelles à l’Hôtel Hyatt Regency de Casablanca», et ce afin de prouver que les acteurs de l’événementiel sont capables de gérer «des manifestations de tout genre dans le contexte de la Covid-19, tout en respectant les mesures sanitaires en vigueur».L’Opinion souligne que le président du GPPEM avance dans ce sens que «l’autorisation d’événements de 50 à 100 personnes reste aujourd’hui une solution qui pourrait aider les opérateurs à s’en sortir et éviter la perte de plus de 100000 emplois». Et de préciser que «l’événement simulé par le GPPEM n’est point une simple action de communication, mais un SOS lancé aux autorités, particulièrement les ministères de la Santé et de l’Intérieur, pour les sensibiliserau danger qui guette le secteur de l’industrie de l’événementiel, s’ils ne valident pas son protocole sanitaire».

Enfin, il est sûr qu’avec la reconduction de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 novembre, la requête du GPPEM risque de nouveau de passer en deuxième plan, surtout que la pandémie de la Covid-19 ne semble pas ralentir dans le pays, et en particulier à Casablanca. Notons que la majorité des opérateurs et prestataires de services événementiels se trouvent dans la métropole.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Carburants : augmentation des importations et tensions sur les marges des distributeurs

Les dernières données publiées par le Conseil de la concurrence montrent une hausse notable des importations de gasoil et d'essence pour le …

TPE, PME : quelle place dans la course entrepreneuriale ?

Lors de la conférence de presse prévue pour le 8 novembre à Casablanca, Abdellah El Fergui, président de la Confédération marocaine des Très…

Guelmim-Oued Noun : une transformation pour un avenir durable et inclusif

La région de Guelmim-Oued Noun a tout pour faire des jalouses… Elle met, tout d'abord, un accent particulier sur le développement social ave…

Mbarka Bouaida fait le point sur les réalisations dans la province de Sidi Ifni

Un des axes centraux de ces nouvelles initiatives est le port de Sidi Ifni. « Nous procédons à plusieurs inaugurations importantes dans la p…

Sidi Ifni et région de Guelmim : quel nouvel élan économique ?

Sidi Ifni n’a jamais été aussi proche d’une modernité et d’une reconnaissance de son potentiel maritime. Le port, pierre angulaire de l’écon…

Emploi : un marché en quête d’équilibre

Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a récemment publié son rapport sur le marché du travail au Maroc pour le troisième trimestre de 2024. Ce …

Transferts des Marocains de l’étranger : une montée impressionnante

Les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint des sommets historiques, avec des montants en co…

Port de Tan Tan : un investissement stratégique pour l’économie régionale

La réhabilitation du port de Tan Tan comprend plusieurs volets essentiels. Le projet est structuré autour de la construction et de la rénova…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire