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Sahara : Guterres recadre le Polisario

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Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, a une fois de plus haussé le ton contre le Front Polisario. Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, il a accusé les dirigeants du front séparatiste de violations graves et systématiques dans les camps de Tindouf et dans la zone tampon de Guergarate. Il a également profité de la rédaction de ce rapport pour recommander une nouvelle prolongation de la Minurso et pour rappeler l’exclusivité onusienne sur le processus politique concernant le Sahara.

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Antonio Guterres, Secrétaire général de l’Organisation desNations Unies (ONU), a déploré que des milliers de Sahraouis subissent encore toutes sortes de violations de leurs droits sous le joug du Polisario dans les camps de Tindouf. Dans un rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, il a rappelé que le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme (HCDH) a souligné plusieurs fois cette année la recrudescence du «harcèlement, des arrestations et des mauvais traitements des blogueurs, des médecins et des infirmières» par les milices du front séparatiste, rapporte Aujourd’hui le Maroc. Le journal soutient que le Polisario a utilisé la pandémie de la Covid-19 pour réprimer la dissidence, notamment les blogueurs, les journalistes et les militants, qui évoquent«le despotisme de ces dirigeants» dans la région. Selon le rapport, ces derniers ont falsifié les bilans de la situation épidémiologique dans lesdits camps afin de dissimuler l’ampleur réelle de l’épidémie, dont la propagation serait alarmante parmi les populations séquestrées.

Le point de passage de Guergarate

Dans sa livraison du jour,Le Matin indique qu’Antonio Guterres a également fustigé le Polisario pour les violations «massives, extrêmement graves et persistantes du cessez-le-feu, des accords militaires et des résolutions du Conseil de sécurité», notamment au point de passage de Guergarate. Il a exhorté le front séparatiste à mettre fin, immédiatement, à ces violations, principalement celle de l’accord militaire n°1, qui prévoit la démilitarisation de cette zone tampon. Le quotidien rappelle que depuis le 11 janvier 2020, le secrétaire de l’ONU a adressé à plusieurs reprises des avertissements au Polisario, l’appelant à «s’abstenir de toute action susceptible de modifier le statu quo dans la zone tampon et à éviter de perturber “la circulation civile et commerciale régulière”». En outre, ajoute Médias24, «Guterres a recommandé le renouvellement, pour un an, jusqu’au 31 octobre 2021, du mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara (Minurso)». Et de préciser que «la tâche principale du mandat de la Minurso est la supervision du cessez-le-feu». Ila également tenu à rappeler «l’exclusivité des Nations unies sur le processus politique concernant le Sahara».

Les dignitaires de Tarfaya condamnent les provocations du Polisario

Par ailleurs, après les dignitaires de la région Dakhla Oued-Eddahab, les élus, chioukhs et notables des tribus sahraouies de la province de Tarfaya ont condamné les «provocations» et le programme «séparatiste» du Front Polisario, dans «un communiqué lu à l’issue d’une réunion tenue le samedi 3 octobre», rapporte la MAP. Ils ont ainsi «dénoncé la création d’entités hostiles à l’intégrité territoriale du Royaume et au service des agendas étrangers, pour porter atteinte à la souveraineté et aux constantes nationales». De plus, les responsables de Tarfaya ont également loué dans leur missive les efforts de développement du Maroc dans les provinces du sud, tout en rejetant les prétentions du Polisario d’être le représentant légitime du mouvement «nationaliste sahraoui». Et d’ajouter queles sit-in etles manifestations pro-Polisario font partie des «actes de provocation qui se répètent chaque fois que les manœuvres, les allégations et les mensonges des séparatistes et de leurs partisans sont exposés et niés».

Enfin, les représentants des habitants de cette province ontréitéré «leur engagement inconditionnel en faveur de la défense de l’intégrité territoriale du Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le roi Mohammed VI».

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