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Nouvelle condamnation à la peine de mort

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Alors que les derniers actes criminels perpétrés contre des mineurs ont relancé le débat sur la peine de mort, un couple vient d’être condamné à la peine capitale à Tanger pour homicide volontaire et mutilation du corps du fils mineur du mari.

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C’est une autre affaire qui fait froid dans le dos. La ville du Détroit qui ne s’est toujours pas remise de l’effroyable meurtre du petit Adnane Bouchouf, a été secouée mardi après-midi par les révélations sur le dossier du couple poursuivi pour le meurtre de “leur enfant” Mohamed Ali. Le couple meurtrier avait été arrêté en novembre dernier à Larache.

Un crime prémédité

Le corps du petit Mohamed Ali avait été retrouvé, découpé en morceaux, dans un tas de déchets… Les enquêteurs avaient alors suspecté le père et la belle-mère dans cet acte criminel barbare. Le journal en ligne Tanja24 précise que le père criminel avait convié son fils à une fête avant de l’assassiner avec l’aide de sa nouvelle épouse. Il venait de divorcer de la mère du petit Mohamed Ali. Suite à l’investigation menée par les services compétents, des chefs d’accusation ont été retenus contre les deux criminels: homicide volontaire avec préméditation, emploi d’actes de barbarie à l’encontre dedescendants et mutilation de cadavre, et ce conformément aux articles 392 et 399 du Code pénal marocain. Dans cette affaire, l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE) s’est constitué partie civile.

Sentence sans appel

La justice marocaine s’est donc retrouvéeface à une sordide affaire d’infanticide. La chambre criminelle de premier degré près la Cour d’appel de Tanger n’y est pas allée de main morte. Après avoir entendu les plaidoiries des avocats des deux accusés et de la victime, et le réquisitoire du représentant du parquet, elle a condamné, mardi après-midi à la peine de mort, le père biologique de la victime et sa belle-mère. Le verdict est assorti d’une indemnité de 500.000 dirhams au profit de la famille de la victime devant être payée solidairement par les deux condamnés, en plus d’une indemnité d’un dirham symbolique au profit de l’ONDE.

Peine de mort : le grand débat

Faut-il tuer ces criminels pour que la sentence soit dissuasive pour d’autres meurtriers ou terroristes ? Parce qu’il ne s’agit pas uniquement de violeurs et de meurtriers. Les terroristes sont aussi concernés. L’année dernière, trois membres de Daech ont été condamnés à la peine de mort pour l’assassinat de deux touristes scandinaves. Entre les partisans de l’humanisme et ceux qui dénient à ce genre de criminels leur humanité, la question est loin d’être tranchée. Pas plus tard que lundi, un autre pédophile a été arrêté à Tanger juste avant son passage à l’acte. Aurait-il pu maîtriser ses pulsions sachant qu’il serait pendu s’il commettait l’irréparable ?

Autant de questionsmais aucune sur les vrais maux de notre société. Une société qui va de mal en pis…

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