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Coupe d’Afrique des Nations : Plus qu’un enjeux sportif

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Gros plan

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24 équipes vont s’affronter à partir du 21 juin prochain pour la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations. C’est la première fois qu’il y a autant d’équipes représenté au tournoi. Le vainqueur aura une prime de 4,5 millions de dollars. Chaque participant recevra au moins 670.000 dollars. Pour le pays hôte, les retombées seront bien plus importantes. Les délégations de chaque pays et les supporters vont dynamiser l’activité touristique pendant la durée de la compétition. Les retombées économiques se mesurent aussi par les emplois créés pour la rénovation des stades et pour l’organisation de la compétition.

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Dans un peu moins d’un mois va débuter la Coupe d’Afrique des nations. Pour la première fois, 24 équipes vont s’affronter pour le trophée final et pour une coquette prime de 4,5 millions de dollars. Il y a deux ans, le Cameroun qui avait été sacré champion avait reçu une enveloppe de 3,5 millions de dollars. Pour cette édition, chaque participant recevra au moins 670.000 dollars. La prime augmentera à chaque niveau franchi.

Des retombées économiques pour le pays hôtes

Au-delà des gains pour les équipes, des retombées économiques non négligeables sont attendues pour le pays organisateur. Après le retrait de l’organisation au Cameroun, le Maroc était pressenti pour prendre le relais. Au final, la compétition se déroulera en Égypte dans les villes du Caire, Alexandrie Ismailia, Suez, Port Said. Le pays n’a pas eu à engager de gros investissements puisque les infrastructures existent déjà. En revanche, les retombées pour l’économie égyptienne seront bien plus importantes à commencer par le secteur touristique. La tenue du tournoi en plein été (21 juin au 19 juillet) va lui donner plus de visibilité. Entre les délégations des 24 équipes et les supporters, les hôtels devraient faire le plein, en tout cas durant la phase de poule. Au-delà des supporters africains, la présence de plusieurs stars du football mondial dans les équipes pourrait attirer des aficionados d’autres pays. Les dépenses de ces « touristes » occasionnels devraient aussi booster l’activité des commerces dans les villes où se tiendront les matches. Les retombées économiques se mesurent aussi par les emplois créés pour la rénovation des stades, mais aussi pour l’organisation de la compétition.

Derrière la Coupe du monde et l’Euro, la Coupe d’Afrique des nations est la troisième compétition majeure en football. Ces événements planétaires offrent une vitrine de promotion spectaculaire pour le pays organisateur. Dans certains cas, elle peut contribuer à dynamiser l’économie. Candidat à l’organisation de la coupe du monde 2026, le Maroc a échoué de peu. La tenue de cet événement dans le Royaume aurait permis de créer environ 110.000 emplois et générer un impact positif de 2,7 milliards de dollars sur la période 2019-2026, selon les estimations du Cabinet Roland Berger.

Le Maroc en favoris ? Des supporters intéressés…

Après une prestation remarquée au dernier mondial, l’équipe nationale du Maroc fait partie des favoris à la victoire finale en Égypte. En tout cas, ils pourront compter sur leurs nombreux fans pour les pousser. Les distributeurs d’électroménager (téléviseurs en particulier) et les gérants de café aussi croisent les doigts pour que le onze national aille jusqu’au bout de l’aventure. Les jours de matches sont une assurance pour les gérants de café d’accroître significativement leur chiffre d’affaires.

Hervé Renard devrait annoncer ce lundi 27 mai la sélection de 25 joueurs qui l’accompagneront en Égypte.Pour une fois, les fans du Raja et du Widad seront du même côté !

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