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Le ministère de l’Éducation a réitéré jeudi sa détermination à poursuivre le dialogue avec les syndicats représentant les enseignants contractuels.
Malgré la fin des grèves et des protestations, les co-représentants des enseignants contractuels semblent avoir refusé de poursuivre le dialogue avec le ministère.
Ce jeudi, le ministère a fait une déclaration pour exprimer sa surprise face à la décision des principaux représentants syndicaux et des hauts responsables des Académies régionales d’éducation et de formation (AREEF), de boycotter la réunion qui devait avoir lieu hier jeudi 23 mai « malgré les diverses mesures prises pour son maintien ».
Dans cette déclaration, le ministère a également souligné son intention de « se concerter avec les autorités gouvernementales compétentes afin de trouver des solutions appropriées ».
Les enseignants contractuels ont décidé de suspendre leurs grèves en avril, en insistant sur le fait que cette décision était dans l’intérêt de leurs élèves et dans le souci de protéger les droits des étudiants marocains.
Dans un communiqué de la Coordination nationale des enseignants sous contrat forcé, les représentants syndicaux ont affirmé que les manifestations seraient suspendues uniquement pour répondre aux besoins des élèves et que les enseignants porteraient un badge noir les jours ouvrables pour « faire le deuil de la dignité des enseignants ».
Les contractuels étaient en grève depuis près de deux mois, protestant contre les mauvaises conditions de travail.
Ils se sont proclamés « enseignants contractuels » en raison d’une stratégie mise en place en 2016 par le gouvernement marocain pour embaucher des enseignants sous contrat renouvelable annuellement.
Ces enseignants se mobilisent dans les rues depuis le 20 février dernier réclamant d’être embauché dans le secteur public. Ils ont également appelé à la suppression des contrats à durée déterminée et à la fin de la « discrimination » entre enseignants contractuels et enseignants du secteur public.
Suite à la suspension des manifestations, le gouvernement marocain, en particulier le ministère de l’Éducation, s’est engagé à faciliter le dialogue avec les syndicats pour honorer leurs requêtes.
Au début du mois de mai, le ministre de l’Éducation, Said Amzazi, a également annoncé la suspension de toutes les mesures administratives prises à l’encontre de ces enseignants.
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