Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie verte et numérique, Moulay Hafid El Alamy, a profité de sa participation au Conseil National de l’Entreprise (CNE) de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), tenu envisioconférence pour faire quelques annonces concernant le nouveau plan industriel2021-2023.
Lors de sa prise de parole, le ministre a souligné qu’«il s’agit en premier lieu de confirmer la place industrielle du Royaume et conquérir de nouveaux marchés et des territoires industriels en utilisant la commande publique comme catalyseur», a précisé Moulay Hafid Elalamy. Le deuxième chantier porte sur l’amélioration de la compétitivité du Maroc pour devenir la base mondiale la plus compétitive à destination de l’Europe. Le troisième chantier vise à positionner le Royaume comme base industrielle décarbonée et circulaire et en mobiliser une partie des énergies renouvelables du Royaume, au service d’un ancrage industriel, rapporte Les Inspirations Éco.
Cette nouvelle stratégie industrielle, selon le ministre, a pour objectif d’accompagner les filières industrielles et renforcer leur intégration, de démultiplier la création d’emplois et de valeur, de développer l’entrepreneuriat industriel et de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’industriels et se positionner comme un partenaire international stratégique, dans le contexte de resserrement des chaines de valeur.
MHE insiste sur la préférence nationale
Dans son discours adressé aux patrons, Moulay Hafid El Alamy a déclaré qu’une politique d’import-substitution sera activée.«Nous importons 183,2 milliards de dirhams par an. Nous avons décortiqué ces importations et nous vous proposons de la substitution. C’est-à-dire de substituer l’importation par l’industrie locale pour couvrir 34 milliards de dirhams. Est-ce que vous comprenez pourquoi nous parlons de préférence nationale ?», interpelle le ministre les patrons qui assistent à l’évènement.
«J’ai beau faire tout cela, sans préférence nationale, on n’y arrivera pas. J’ai besoin de la préférence nationale, car je ne comprends pas pourquoi je vais acheter un produit importé avant le produit marocain. Il fautque la commande publique s’oriente d’abord vers le produit marocain avec les qualités requises, avec un accompagnement pour que les entreprises marocaines montent en qualité et en compétence», ajoute le ministre dans une déclaration relayée par Médias24.
S’agissant des actions de l’État pour encourager la substitution aux importations et créer de l’emploi,Elalamy a cité l’ouverture des marchés publics et privés aux porteurs de projets, l’encouragement des projets à potentiel export, au-delà de la seule substitution et la limitation dans le temps du soutien public avec un délai de 3 ans pour une montée en puissance de la production.
Temps de lecture : 3 minutes
Transformation numérique : l’initiative Maroc Digital 2030 de Ghita MezzourCette stratégie se décline en deux volets principaux : d’une part, la modernisation et la digitalisation des services publics pour offrir un… |
Outsourcing : Youssef Chraibi dresse les perspectives et défis du secteurS’appuyant sur une année 2023 remarquable, caractérisée par des percées technologiques et une stratégie de développement proactive, le secte… |