Les mesures de soutien déployées par le gouvernement depuis le premier jour de la crise et celles à venir visent toutes à préserver le tissu productif et l’emploi. Malgré tout, des milliers d’entreprises ne résisteront pas à la crise et vont baisser le rideau. Celles qui resteront debout devront batailler pour ne pas basculer du mauvais côté quitte à se séparer d’une partie des effectifs. Mais, ce n’est pas aussi facile puisque tout licenciement économique doit au préalable obtenir l’aval des autorités notamment du gouverneur. Or, lorsqu’ils sont présentés aux autorités compétentes, les projets de licenciement économique font face quasi systématiquement à un refus, rapporte L’Économiste, ces derniers adoptant la politique de l’autruche, note le journal. Le sujet prend encore plus d’importance dans le contexte de laCovid-19 où les entreprises doivent faire des choix difficiles pour s’en sortir.
Aide étatique pour préserver les emplois
Toutefois, faut-il accepter que des entreprises qui bénéficient des aides publiques licencient en masse? Il faudra trouver le bon compromis. Derrière le soutien de l’État aux entreprises, il y a la préservation de l’emploi. Le débat sur les licenciements économiques en cette période est posé dans plusieurs pays où les gouvernements ont débloqué des montants colossaux pour sauver les entreprises. En contrepartie, elles s’engagent à sauvegarder les emplois, peut-être pas tous, mais une grande partie. Ces aides sont par ailleurs un moyen pour certains gouvernements de mettre la pression sur les entreprises pour qu’elles réduisent leur empreinte carbone par exemple.
Les plans sociaux sont une solution parmi d’autres pour permettre aux entreprises de passer le cap. Avec la violence de la crise, laisser partir quelques employés pour traverser la crise peut être plus acceptable que de devoir mettre la clé sous la porte, ce qui reviendrait à détruire bien plus d’emplois. Il s’agira surtout d’empêcher les abus. Les consultations de cabinets d’avocats sur l’opportunité de licenciement massif se multiplient, relèvent nos confrères de L’Économiste. Toutes les entreprises ne sont pas touchées de la même façon par la crise et certaines pourraient se cacher derrière la conjoncture pour licencier une partie de leur personnel.
Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit
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