Voilà maintenant une semaine jour pour jour que le corps de Adnane Bouchouf (11 ans) a été retrouvé près du domicile de ses parents. Le garçon qui sortait pour faire une course dans son quartier a croisé le chemin de son agresseur, un pédophile criminel qui a assouvi sa soif de chair avant de le tuer. Cet incident perpétré dans la ville du détroit a bouleversé l’opinion publique jusqu’à propulser le débat sur l’exécution de la peine de mort sur le devant de la scène politique.
Quel Maroc veut-on ?
Le Maroc est-il vraiment prêt à l’application effective de la peine de mort qui figure toujours dans sa législation, mais qui n’est plus appliquée depuis l’exécution du commissaire Tabit en 1993 ? Le magazine Telquel s’est intéressé dans son édition hebdomadaire du 18 au 25 septembre 2020 à ce sujet.
«Rendez-vous compte, il y a encore quelques mois, les forces vives de ce pays entamaient une réflexion autour d’un nouveau modèle de développement. Aujourd’hui, le débat nous ramène à des années-lumière en arrière puisqu’il porte sur une question aussi triviale que la peine de mort», souligne le magazine. «Si le débat est encore vif sur un tel sujet, qui fait pourtant la quasi-unanimité dans le reste du monde, comment pouvons-nous avancer sur des questions plus complexes de sexualité et de consentement ?», s’interroge Telquel, qui estime que ce Maroc est cruel puisque «tout débat lié au corps ouà la sexualité est entouré de honte. Les habitants ont été éduqués à la honte depuis des décennies et les dirigeants n’ont rien fait pour y remédier».
De son côté, la Nouvelle Tribune pense que «changer de jurisprudence sur cette question, qui suscite bien des passions, reviendrait à placer le Maroc dans le camp des pays qui en sont les adeptes, tels les États-Unis, l’Iran, la Chine, l’Arabie Saoudite, etc. À l’opposé, se cantonner dans le statu quo actuel, certes insatisfaisant pour les partisans de l’abolition de la peine capitale, nous placerait tout près des États, pleinement démocratiques et respectueux du droit à la vie pour tous», clame Fahd Yaata, directeur de publication du journal.
Ce dernier appelle à la mise en place rapide de mécanismes, tels que celui qui existe en France (alerte enlèvement), qui permettent d’informer immédiatement, par les moyens audiovisuels, de possibles kidnappings ou de disparitions inquiétantes afin de pouvoir intervenir au plus vite et éviter la catastrophe.
Quant à l’auteur de ce crime, l’ouvrier de 24 ans qui travaillait dans la zone industrielle de la ville portuaire de Tanger, «une peine de prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine et de libération anticipée, accompagnée d’une castration chimique, serait sans doute le meilleur châtiment que la société des hommes pourrait lui infliger», estime le journal.
Pour rappel, l’auteur de ce crime a revendiqué son crime odieux. Il a été incarcéré puis déféré le lundi 14 septembre 2020 devant le procureur du roi à Tanger, en même temps que ses trois colocataires, poursuivis de leur côté pour « non-dénonciation d’un crime ».
Voyageurs, vous passerez moins de temps à l’aéroport
Société - Le développement des infrastructures permettra de réduire le temps à l'aéroport à moins de 25 minutes.
Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024Sous la présidence de la princesse Lalla Meryem, plus de 1.500 actes dentaires réalisés pour des enfants
Société -1.500 actes dentaires pour les élèves du Groupe scolaire Melloussa, situé dans la province de Fahs-Anjra.
Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024DGSN : 2024, une année de transformation pour la sécurité nationale
Société - L’année 2024 a été marquée par des avancées majeures dans le domaine de la sécurité au Maroc, grâce aux efforts de la DGSN.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Révision du Code de la famille : vers plus d’égalité et de protection
Société - Sous l’impulsion du roi Mohammed VI, le Code de la famille marocain s’apprête à subir une révision historique.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Divorces : plus de 24.000 cas en 2023
Société - Le Maroc a enregistré en 2023 un total de 24.162 divorces par consentement mutuel, contre seulement 341 divorces révocables, sur 249.089 actes de mariage répertoriés durant l’année.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Rougeole : le Maroc face à la résurgence de la maladie
Société - Le Maroc connait l’apparition de plusieurs foyers de cas de rougeole, notamment dans les régions Beni Mellal, Souss Massa et Tanger.
Mouna Aghlal - 24 décembre 2024Colère des médecins : une grève nationale en vue
Société - Le syndicat indépendant des médecins du secteur public a annoncé une série de grèves nationales les 24, 25 et 26 décembre.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Plus de 10.640 zones rurales connectées entre 2018 et 2024
Société - Plus de 10.640 zones rurales ont été couvertes par des services de 2ème, 3ème et 4ème générations.
Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024Les funérailles de Chama Zaz
Khansaa Bahra - 1 octobre 2020Héritage, la succession qui déchire
Société - L'heure n'est pas aux comptes, et pourtant les familles se divisent pour l'indivisible. Immersion dans un héritage déchirant.
Sabrina El Faiz - 9 novembre 2024Notes de route du Sahara
Société - Très impressionnante, l'histoire de sa vie fait d'elle un personnage romanesque. A son premier voyage dans le Sahara, Isabelle Eberhardt, reporter, voyageuse et aventurière, tombe amoureuse de cette terre et de ses gens.
Rédaction LeBrief - 4 avril 2024L’INDH : 18 ans après, quel bilan ?
Société - Lancé en 2005 par le roi Mohammed VI, l’Initiative nationale pour le développement humain souffle aujourd’hui ses 18 bougies.
Hajar Toufik - 18 mai 2023Busway de Casablanca : c’est parti !
Rédaction LeBrief - 1 mars 2024Nouvelles du Maroc
Société - À l'extrême ouest du Maghreb, tête de pont vers les Amériques, point de passage vers l'Europe par le détroit de Gibraltar, le Maroc est un carrefour d'influences unique au monde où se mélangent modernité et traditions.
Rédaction LeBrief - 1 avril 2024Le racisme expliqué à ma fille
Société - Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme.
Rédaction LeBrief - 22 mars 2024Bidonvilles, pourquoi y en a-t-il encore ?
Dossier - Ces habitats se concentrent dans les périphéries ou au sein de bidonvilles, où les efforts de résorption peinent à suivre.
Sabrina El Faiz - 30 novembre 2024