Tous les moyens sont bons pour contenir l’expansion du nouveau coronavirus. La pandémie a à ce jour contaminé 86686 personnes au Maroc et a couté la vie à 1578 autres. Certaines villes, plus que d’autres, affichent des nombres importants de nouvelles infections quotidiennes et nécessitent la mise en place de mesures restrictives urgentes. Casablanca,Kénitra et Mehdia ainsi qu’Agadir arrivent aujourd’hui en tête des villes les plus touchées par le virus, poussant les autorités locales à réagir au plus vite pour éviter le pire.
Le sort de Casablanca se précise
Alors que la capitale économique entame ce lundi 14 septembre sa deuxième semaine de confinement partiel, sa situation épidémiologique ne présage rien de bon. Dans son édition du jour, le quotidien Al Ahdat Al Maghribia rapporte que Nabila Rmili, directrice régionale de la Santé, a évoqué un éventuel confinement total de la ville blanche, notant que cette dernière «s’est transformée en une zone de transmission collective de laCovid-19». L’experte prévient que si «cette situation perdure avec le même rythme des cas confirmés par jour, la capacité des hôpitaux serait totalement saturée». Le journal indique que les Caïds, les Chioukhs et les Mokaddems de l’agglomération de Casablanca ont tous été mobilisés pour veiller à l’application des mesures restrictives, notamment dans le quartier Tarik et dans la préfecture de Ben M’sick, où plusieurs foyers de contagion ont été signalés ces deux derniers jours.
Verrouillage de Kénitra et Mehdia
À l’instar de Casablanca, le Comité de veille locale a décidé de soumettre la province de Kénitra à un confinement partiel, et ce à partir du dimanche 13 septembre. Ainsi, Kénitra et Mehdia connaissent désormais un durcissement des mesures anti-coronavirus, et ce après une montée en flèche du nombre de porteurs du virus. Pendant les deux semaines à venir, devront baisser leurs rideaux à 18 h tous les commerces, les cafés, les restaurants et les espaces publics de cette province, à l’exception des pharmacies, des établissements scolaires et les mosquées, rapporte Challenge. La même source, qui cite des sources concordantes,souligne aussi que «les déplacements depuis et vers ces deux villes seront soumis à une autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités locales».
Agadir n’est plus épargnée par la Covid-19
En effet, la capitale du Souss connaît depuis le samedi 12 septembre un renforcement de son dispositif contre le nouveau coronavirus. D’après Le360, cette ville, qui a été jusque-là épargnée par la pandémie, a enregistré une augmentation importante du nombre de personnes atteintes de la Covid-19, atteignant ainsi le seuil requis pour imposer des mesuresplus drastiques. Ainsi, àl’issue d’une réunion urgente desa Commission locale, il aété décidé defermer «souk El Had pendant deux semaines, à compter du mardi 15 septembre 2020, suite à l’apparition d’un foyer de contamination au sein de ce marché». Les plages de cette province et ses pacs publics doivent rester fermer pendant les prochains 14 jours. Et les cafés, les grandes surfaces et les commerces de proximités doivent baisser leurs rideaux à 22 h, tandis que les restaurants doivent fermer boutique à 23 h.
Les laboratoires privés à la rescousse
Dans une circulaire, daté du 12 septembre, le ministère de la Santé a instauré le dépistage sérologique du Sars-Cov-2 dans les laboratoires privés après révision du cahier des charges, rapporte L’Économiste. «Cette deuxième version du cahier des charges étend le diagnostic moléculaire et sérologique de laCovid-19 aux voyageurs, aux étudiants et au personnel des entreprises et des administrations, en plus des personnes prélevées par les autorités sanitaires dans le cadre du dépistage des cas possibles et des contacts», précise la tutelle. Grâce à cette extension, quiconcerne également les laboratoires publics, les centres de dépistage «vont desservir leurs régions et celles limitrophes ne disposant pas de laboratoires» et devront remettre les résultats des tests dans les 24 heures qui suivent les prélèvements.
Situation préoccupante en Europe
Au niveau mondial, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se dit très préoccupée par l’évolution de la situation épidémiologique en Europe, et prévoit «unehausse à venir du nombre de morts quotidiens». Selon Le Monde, Hans Kluge, directeur de la branche européenne de l’OMS, estime que le taux de mortalité lié à la Covid-19 risque d’exploser en octobre et novembre prochains dans le vieux continent.C’est dans ce sens,poursuit le quotidien français, que l’ensemble de la cinquantained’États membres de l’OMS Europe se sont réunit ce lundi 14 et mardi 15 septembre «pour échanger sur la réponse à apporter à la pandémie et s’accorder sur leur stratégie quinquennale».
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