Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Et de 6! L’état d’urgence sanitaire au Maroc a été prolongé pour la 6e fois depuis le début de la pandémie du coronavirus en mars dernier. La décision a été officialisée ce mercredi 9 septembre 2020 lors du Conseil de gouvernement tenu à Rabat, rapporte Hespress Fr.
Cette annonce était prévisible au vu de la hausse des cas de contaminations et les récentes restrictions mises en place par les autorités locales dans différentes villes du royaume. Casablanca a été interdite d’accès et de sortie. Les marchés de proximité de la métropole sont priés de fermer à 15 h, les cafés à 20 h et les restaurants à 21 h. Un couvre-feu a été décrété de 22 h à 5 h du matin. Il a été également décidé de fermer les écoles primaires, secondaires et supérieures et d’adopter l’enseignement à distance. Ces mesures dureront 14 jours au minimum.
Même si la métropole enregistre le plus grand nombre de cas de contaminations, d’autres villes du royaume sont également concernées par les restrictions, à l’image de la perle du Sahara, Dakhla. La hausse des cas de contamination dans la région Dakhla–Oued Eddahab a poussé les autorités à bloquer l’accès à la ville. Une mesure qui est entrée en vigueur ce mardi 8 septembre. De même pour les villes de Khénifra et M’rirt, qui ont interdit les déplacements sauf pour certains cas (transport de marchandises, missionprofessionnelle d’extrême urgence…etc). Fès, Marrakech, Tanger et Rabat ne sont pas en reste. L’étau qui se resserre autour de certaines villes est dépendant du nombre de contaminations de chaque région.
Des interrogations persistent…
Si la situation n’est pas encore « hors de contrôle », des questions se posent auprès de l’opinion publique sur la gestion de la pandémie par le gouvernement Saad Dine El Otmani.
Dans son éditorial du mercredi 9 septembre, le journal L’Économiste estime que le ministre de la Santé Khalid Aït Taleb devrait «pour le moins rendre des comptes en public». L’éditorialiste s’interroge sur les raisons de la hausse exponentielle des cas depuis juillet. «Qu’est-ce qui n’a plus marché dans la stratégie gouvernementale?» dit-elle. «Pourquoi faut-il payer des sommes variables et relativement importantes pour être testé?». Autre interrogation de L’Économiste, l’utilité du tampon des autorisations par les autorités publiques. «Quelle garantie donne ce tampon… Sauf de se mettre en danger ses concitoyens s’entassant en de longues queues touffues devant des arrondissements».
L’éditorialiste est revenu également sur la fermeture des plages fin août dernier et qui a attristé un nombre important de citoyens : «Comment expliquer aux jeunes de Rabat et Casa qu’il n’y a aucune autre solution que de leur interdire la plage, alors qu’au Nord ou au Sud, on se baigne sans souci». Le journal se demande enfin les raisons de la fermeture de «la région Casa-Settat qui produit 35% des richesses du pays, et ce sans abriter de productions attribuées aux administrations? Pourquoi pousser ce pays si riche vers la ruine?Laquelle commence toujours par les démunis». Des questions vitales que «l’état d’urgence repousse aux calendes grecques», juge le quotidien.
Temps de lecture : 4 minutes
Grâce royale : un nouveau départ pour les régions cannabicolesEn commémoration du 71ᵉ anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, le roi Mohammed VI a marqué cet événement par l'octroi d'une grâc… |
Fête de la jeunesse : un hommage à l’engagement du Maroc pour sa jeunesseLe 21 août, le Maroc se pare de festivités pour célébrer la Fête de la jeunesse, coïncidant avec l'anniversaire du roi Mohammed VI. Cette jo… |