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«Blocage à la Chambre des représentants en raison de la nomination des membres de l’autorité nationale de régulation de l’Électricité», c’est ainsi qu’a titré le quotidien arabophone Al Akhbar ce 2 septembre 2020 sur ce sujet qui fait beaucoup de bruit au sein du Parlement.
L’affaire remonte à mi-août dernier, la liste des 9 membres de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) a été rendue publique. Six de ses neuf membres ont été désignés par les présidents des deux Chambres du Parlement, Hakim Benchamach et Habib El Malki.
Surpris par cette annonce, les membres du bureau des deux Chambres et des présidents des groupes parlementaires ont envoyé une correspondance à Habib El Malki. Ces derniers ont souligné que ces nominations «portent profondément atteinte à l’esprit et aux articles du règlement intérieurde la Chambre des représentants, en particulier de son article 247, qui insiste sur le fait que la présidence de la Chambre doit, dans les nominations qui lui sont légalement attribuées, tenir compte des principes de représentativité, d’alternance, de diversité, de spécialisation et de pluralisme».
Al Akhbar précise ce mercredi que les membres du bureau et les présidents des groupes parlementaires sont allés jusqu’à demander un arbitrage royal. Cette demande a été faite par Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM-Opposition).
El Malki accusé de « clientélisme »
Les députés reprochent à Habib El Malki de faire du clientélisme dans ces nominations. Ces derniers se basent dans leur réflexion sur le fait que les trois membres désignés par le président de la Chambre des représentants sont tous des membres du parti de l’USFP, dont Habib El Malki est l’un des dirigeants, précise Al Akhbar.
Autre reproche fait à El Malki par les députés, celui de ne pas avoir tenu ses promesses. Les députés soutiennent que lePrésident de la première chambre adéprogrammé la discussion sur les désignations des membres de l’ANREde la réunion qui devait avoir lieu en leur présencelundi dernier.
Cette réunion était très attendue par les groupes parlementaires. Plusieurs questions sur les profils choisis et les salaires versés aux membres (70000 dirhams) étaient au programme. Autres interrogations, la nomination de certains membres de l’USFP àla Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) et àla Commission nationale de contrôle de la protection des données personnelles (CNDP).
Soulignons enfin qu’outre les trois membres de l’ANREnommés par décret royal : Driss Chater, Mohamed Mahroug et Mohamed Bernannou, six membres ont été nommés par les présidents des deux chambres parlementaires. Il s’agit de Mustapha Ajjab, Ahmed El Mehdi Mezouari, Srhir Baali (Chambre des Représentants) et Ahmed Touhami, Mohammed Baddir et Khalid Hennioui (Chambre des Conseillers).
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