Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Ce n’est pas un secret de polichinelle, la pandémie du coronavirus a plombé le tourisme en 2020. La fermeture des liaisons aériennes et la restriction d’accès à certaines villes ont poussé une bonne partie des citoyens à changer leurs programmes et faire l’impasse sur cette saison estivale. Les résultats de cette abstinence se sont faitremarquer sur le terrain. Contactés par Médias24, les présidents de quatre centres régionaux du tourisme (CRT) ont livré leurs impressions sur les mouvements touristiques de cet été. Il en ressort que, mis à part la région de Saïdia et l’axe Mdi’q-Fnideq, toutes les autres régions du Maroc ont encaissé le coup de la pandémie, à l’instar de Marrakech, première ville touristique du pays, et qui se retrouve tout en bas des destinations les plus visitées cet été.
En effet, selon Hamid Bentahar, président du CRT de la ville ocre, Marrakech a été totalement paralysée et sera «sans aucun doute la ville quila plus touchée par le coronavirus». Hamid Bentahar informe que durant les deux derniers mois, la plupart des hôtels sont restés fermés. Il précise que «ceux qui ont ouvert leurs portes ont connu un taux d’occupation de moins de 5%, contre 20% pour les établissements les plus performants».
Pareil pour Agadir, dont seuleune dizaine d’hôtels sont restés ouverts, sur les 53 que compte la ville. Rachid Dahmaz, président du CRT Agadir, estime que «s’il faut encore attendre d’avoir les chiffres définitifs de la fréquentation, le taux moyen de remplissage a été de 20% avec environ 8000 clients pour les 43000 lits existants».
La fermeture des liaisons aériennes continue d’handicaper les opérateurs
Le manque de visibilité sur la date d’ouverture des liaisons aériennes plonge les professionnels du secteur du tourisme dans le doute et l’angoisse. Abdellatif Kabbaj, président de la Confédération nationale de tourisme (CNT) demande au gouvernement d’annoncer une date pour la réouverture des frontières aériennes. «Il est anormal que le Maroc n’annonce aucune date pour la réouverture des frontières. À l’heure actuelle, nous avons besoin de visibilité quant à la levée des restrictions liées à l’accessibilité de notre destination et à la mobilité à l’intérieur du Royaume», souligne le président de la CNT à l’Économiste. Il précise aussi que «les compagnies ont besoin de cette visibilité. La programmation se fait 9 mois à l’avance. Et les premiers qui ouvrent leurs frontières sont les premiers servis».
Le Fonds monétaire international (FMI) estime que le Maroc est parmi les pays les plus impactés sur le plan touristique. L’instance internationale juge que les impacts sur le tourisme pourraient persister dans une certaine mesure en 2021 et même au-delà. Le 6 août dernier, le Comité de veille économique (CVE) a élaboré un contrat-programme pour aider les professionnels à redémarrer la machine. Ce contrat-programme est conçu autour de 3 axes: le maintien des emplois, la stimulation de la demande et la transformation structurelle du secteur.
Une chose est sûre. À 10 jours du terme de l’État d’urgence sanitaire, les opérateurs du tourisme croisent les doigts pour que cette date ne soit pas prolongée au-delà du 10 septembre 2020. Une prolongation (fort probable) qui sonnerait par la même occasion le prolongement de leur calvaire.
Temps de lecture : 4 minutes
TGR : «Il est essentiel d’être agile afin de protéger nos entreprises et nos citoyens», Noureddine BensoudaLa seizième édition du Colloque international des Finances publiques, organisée par la Trésorerie générale du Royaume, se déroule les 1ᵉʳ et… |
Alstom décroche le contrat pour les rames de la LGV Kénitra à MarrakechLe constructeur ferroviaire français Alstom a été sélectionné pour fournir les rames automotrices de la future ligne à grande vitesse (LGV) … |
Agriculture : l’OCP dévoile une vision ambitieuse pour l’AfriqueLa sécurité alimentaire est un enjeu majeur du 21ᵉ siècle, particulièrement dans un contexte où les défis climatiques et démographiques se f… |
MAS 2024 : quelles stratégies pour l’aéronautique au Maroc ?Sous patronage royal, le MAS 2024 accueille cette année 200 exposants, 75 délégations officielles et des professionnels de plus de 20 pays p… |
PLF 2025 : bilan d’exécution des budgets des SEGMALe bilan d'exécution des budgets des Services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA) pour les années 2022 et 2023 révèle des dynamiques… |
PLF 2025 : évolution de la performance portefeuille publicsLe rapport sur les établissements et entreprises publics a révélé que le chiffre d’affaires (CA) des établissements et entreprises Publics (… |
PLF 2025 : le foncier, un catalyseur d’investissement et de développement durableFace à la pression sur le foncier, l'État a lancé une stratégie pour valoriser ses terres. C’est ce qu’a révélé le rapport sur le foncier pu… |
PLF 2025 : évolution de la charge de la compensationLes subventions jouent un rôle crucial pour compenser les fluctuations des prix des produits de base. Ces subventions visent à préserver le … |