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L’encours des crédits bancaires a atteint 946 milliards de DH à fin juillet en hausse de 5,8% sur un an, selon Bank Al-Maghrib. La croissance est principalement tirée par les crédits de trésorerie qui affichent une progression de 12,7% sur un an à fin juillet. Le crédit immobilier marque une légère hausse de 1,8% tandis que l’encours des crédits à l’équipement a augmenté de 4,4%.
La bonne performance de la finance participative
Dans ce tableau, les banques et fenêtres participatives affichent un tout autre visage. L’activité de ces institutions ne connaît pas la crise. L’encours des financements a progressé de 54% sur un an. Pour la principale activité, c’est-à-dire la Mourabaha, qui représente 86% de l’encours, le total des financements a bondi de 49% sur un an. Le financement participatif à la consommation a, lui, marqué une forte hausse de 71%, alors que l’encours des opérations des banques et les fenêtres participatives destinées à l’investissement ont plus que doublé (+128%).
Toutefois, il faut relativiser ces rythmes de croissance parce que l’activité est encore balbutiante. L’encours global se limite à 11 milliards de DH dont 9,5 milliards de DH pour le financement participatif Mourabaha. Il représente seulement 1% du crédit bancaire. Comme leurs consœurs de la finance conventionnelle, les banques et fenêtres participatives pourraient être confrontées dans les prochains mois à une hausse des impayés compte tenu de la situation économique. L’impact de la crise sur les entreprises et les consommateurs a accentué le risque de défaut sur le marché. Les créances en souffrance dans le secteur ont atteint 77 milliards de DH en hausse de 14,2% sur un an à fin juillet. Cependant, la Banque centrale ne donne pas d’indications sur les impayés auprès des banques et fenêtres participatives.
Fin juillet, les dépôts en comptes chèques et compte courants auprès de ces institutions ont augmenté de 35,3% pour un encours de 3,2 milliards de DH. Pour le moment, les usagers des banques participatives sont plus enclins à venir y solliciter des financements qu’à y loger leur cash.
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