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Lors de la 75e Assemblée générale (AG) de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, Secrétaire général (SG) de l’ONU, a souligné que le dossier du Sahara a été examiné par le Conseil de sécurité (CSNU) en tant que différend régional, en vertu du Chapitre VI de la Charte onusienne, relatif au règlement pacifique des conflits. Selon l’édition du jour de Le Matin, Guterres a présenté un rapport lié à cette question, précisant que l’objectifpremier de son instanceest de parvenir à une solution fondée sur les efforts déployés depuis 2006, dont celle de l’Initiative d’autonomie. Le SG a soutenu qu’entre 2011 et 2020 le CSNU a adopté plusieurs résolutions portant sur la situation au Sahara, ajoutant que ses envoyés et ses représentants spéciaux ont continué de consulter les parties concernées pour résoudre ce conflit.
Ainsi, Antonio Guterres a évoqué l’organisation par Horst Köhler, ancien envoyé spécial dans la région, de deux tables rondes en Suisse entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario, les 5-6 décembre 2018 et les 21-22 mars 2019. Ces deux réunions au sommet «ont constitué les premières rencontres en face à face, depuis 2012, dans le cadre du processus politique de résolution du conflit», rappelle le journal. S’ensuivirent, l’adoption de la résolution 2494 le 30 octobre 2019, à travers laquelle le Conseil de sécurité «a prorogé jusqu’au 31 octobre 2020 le mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara (MINURSO)». Ladite résolution est désormais considérée comme la référence et la base du processus politique de ce dossier, mené sous les auspices exclusifs du Secrétaire général de l’ONU.
L’Algérie, une des parties principales du conflit, selon la résolution 2494
De son côté, Al Akhbar explique que la résolution 2494 a réaffirmé la prééminence de l’initiative d’autonomie, sous la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc, et a établi les paramètres de la solution de ce différend régional, qui ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable etouverteaucompromis. Elle a également permis le lancement des pourparlers entre les différentes parties concernées, avec notamment la pleine participation de l’Algérie, qui n’est plus considérée comme pays observateur, mais plutôt comme partie impliquée dans le conflit.
Cette résolution, comme celles de 2440 (2018) de 2468 (2019) qui l’ont précédée, exige l’enregistrement des populations en captivité dans les camps de Tindouf. Une requête vivement rejetée par l’Algérie, qui viole ainsi ses obligations internationales. Le quotidien ajoute que l’absence de cet enregistrement favorise, notamment, le détournement de l’aide humanitaire destinée auxdits camps par les dirigeants du Polisarioet des responsables algériens locaux, comme le confirment l’enquête des deux associations italiennes des Droits de l’Homme « Nessuno tocchi Caino » et « Life Odv ». Cela contribue égalementà l’exacerbation des violations graves et systématiques des droits de l’Homme et du droit international humanitaire des populations de ces camps, mettant directement en cause la responsabilité du pays hôte, notamment l’Algérie.
Enfin, toujours selon le rapport de Guterres, le Conseil de sécurité et la communauté internationale ont choisi la voie du droit international en optant de manière irréversible pour une solution politique réaliste, pragmatique etdurable, soit l’initiative d’autonomie, dont le sérieux et la crédibilité ont été confirmés par les 16 résolutions adoptéespar l’agence onusiennedepuis 2006.
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