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Ce mercredi 26 août, lors de la troisième journée de la convention républicaine, Mike Pence, vice-président des États-Unis, a prononcé le grand discours de la soirée, faisant preuve de loyauté envers le président. En difficulté dans les sondages à dix semaines de l’élection présidentielle américaine, ce dernier compte sur son vice-président pour assurer, comme en 2016, le soutien des évangéliques blancs et la droite religieuse.
Dans une allocution à la tonalité partisane, il a présenté Donald Trump comme le seul capable de résister aux assauts de la «gauche radicale» et à la menace du «socialisme». Il a également défendu le bilan du premier mandat du milliardaire républicain, jusque dans son propre camp pour sa gestion de la pandémie de la Covid-19. Nommé par le président chef de la « Task force » du coronavirus, Pence a abordé la pandémie, tout en prenant toujours soin de ne jamais contredire le président. «Joe Biden a dit qu’aucun miracle n’est en vue. Ce que Joe n’a pas l’air de comprendre, c’est que l’Amérique est un pays de miracles et que nous sommes sur le point d’avoir le premier vaccin sûr et efficace au monde d’ici à la fin de l’année».
Alors que la crise sociale aux États-Unis empire, notamment après que l’Afro-Américain Jacob Blake a été victime de violences policières, il a déclaré que «les émeutes et les pillages ne sont pas des manifestations pacifiques. Déboulonner des statues, ça n’est pas de la liberté d’expression». Mettant l’accent sur le slogan préféré de Donald Trump, «la loi et l’ordre», il a estimé que les citoyens ne seront pas «en sécurité dans l’Amérique de Joe Biden».
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