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Chaque année, la facture des catastrophes naturelles est très salée pour les compagnies d’assurances. Elle ampute une bonne partie de leurs bénéfices. C’est clairement l’un des risques majeurs pour le secteur. Avec le changement climatique, les experts s’attendent à une multiplication et à une intensification des événements extrêmes.Si les compagnies d’assurances sont très exposées, le secteur bancaire ne l’est pas moins. Les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles atteignent souvent plusieurs centaines de milliards de dollars et représentent des sources de contamination des bilans des banques.
Bank Al-Maghrib prend l’initiative
Au Maroc, l’assurance catastrophe naturelle est opérationnelle depuis le début de l’année. Elle viendra couvrir les pertes causées par une inondation ou un séisme par exemple. Les effets du dérèglement climatique se traduisent aussi par la multiplication des saisons sèches. Le Royaume vient d’expérimenter deux années consécutives de sécheresse. Cette situation impacte fortement la croissance. Les problématiques environnementales sont prises très au sérieux par les banques centrales.
Bank Al-Maghrib a préparé un projet de directive à l’effet d’inciter les banques à prendre en compte les risques financiers liés au changement climatique et à l’environnement au niveau de leur gouvernance. Il s’agira d’adapter leurs stratégies, de comprendre les risques encourus, de les évaluer et de renforcer leurs capacités d’anticipation dans ce domaine. Le projet réglementaire appelle aussi les banques à faire évoluer le dispositif de gestion desdits risques au fur et à mesure du renforcement de l’expertise du secteur bancaire sur le sujet. Il leur faudra donc tenir compte de la complexité de ce type de risques et de leurs caractères nouveaux. Àterme, les risques financiers liés au changement climatique et à l’environnement pourraient être intégrés dans les scénarii pour les stress tests du secteur bancaire.
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