Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Les chiffres sur le taux de chômage des jeunes sont inquiétants. 8 personnes sur 10 âgées de 15 à 34 ans sont à la recherche d’un emploi, rapporte le journal L’Économiste dans son édition du mercredi 19 août 2020. La pandémie a aggravé la situation. Le taux de chômage des 15-24 ans a atteint 33,4% au second trimestre 2020, contre 22,2% durant la même période de l’année 2019.
Autre indice révélé par le HCP, plus on est diplômé moins on a de chances de trouver du travail. En effet, les statistiques soulignent que le taux de chômage est de 3,1% parmi les personnes n’ayant pas de diplôme et atteint 15,7% chez les détenteurs d’un diplôme. Ce taux est de 12,4% parmi les personnes ayant un diplôme moyen et 21,6% pour celles ayant un diplôme supérieur. Le chômage est par ailleurs plus élevé chez les détenteurs de diplômes délivrés par les facultés (23,6%), les diplômes de techniciens et cadres moyens (23,9%) et les certificats en spécialisation professionnelle (20,9%).
Le programme Intelaka pour rebooster l’emploi
Avec un budget de 6 milliards de dirhams sur trois ans, le programme «Intelaka» lancé par le roi Mohammed VI en début d’année pourrait contribuer à la baisse du taux de chômage des jeunes. Ce programme financé par l’État, le secteur bancaire et le fonds Hassan II pour le développement économique et social vise à donner un coup de pouce aux toutes petites entreprises (TPE) à travers des offres de garantie attrayantes (garantie de 80% des prêts, taux d’intérêt de 2% pour les projets urbains et 1,75% pour les projets ruraux et un montant pouvant atteindre 1,2 million de dirhams).
Avec la Covid-19, le Maroc a perdu près de 589000 emplois, 520000 en milieu rural et 69000 enmilieu urbain durant le second trimestre de l’année 2020. Un chiffre très significatif quand on sait que la moyenne des créations d’emplois durant les deuxièmes trimestres des trois dernières années avoisine les 64000 postes. Le secteur de l’agriculture forêt et pêche est le plus touché avec une perte de 477000 emplois au second trimestre 2020, contre une perte moyenne de 90000 emplois durant les années précédentes, rapport LeDesk.
Dans ce contexte, le gouvernement tente tant bien que mal de maintenir les emplois, à travers notamment des mesures en faveur des entreprises. Sur instructions royales, un pacte pour la relance économique et l’emploi d’une valeur de 120 millions de dirhams a été signé le 6 août dernier entre le ministère des Finances, le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). L’objectif primaire étant de dynamiser la relance économique, préserver l’emploi et éventuellement… en créer.
Temps de lecture : 3 minutes
Secteur privé : productivité et innovation comme moteurs de transformationLe rapport «Libérer le potentiel du secteur privé marocain» analyse en profondeur la dynamique des entreprises au Maroc et met en lumière le… |
Crise et incertitude : l’alerte des ménages marocainsLe Haut-Commissariat au Plan (HCP) vient de publier les résultats de son enquête de conjoncture auprès des ménages pour le troisième trimest… |
Climat des Affaires : Idriss El Abbassi explique la percée du MarocLe Maroc se distingue une fois de plus sur le plan économique. Le Royaume figure parmi les leaders en matière d’amélioration de l’environnem… |
Le gouvernement face aux défis de la corruption, de l’inflation et de l’emploiIl y a quelques jours, la majorité gouvernementale a tenu une réunion pour discuter des défis politiques, économiques et sociaux pressants. … |
Entre infrastructures et diplomatie sportive à l’aube de la CDM 2030L’attribution de la Coupe du monde de football 2030 au Maroc, conjointement avec l’Espagne et le Portugal, marque un tournant historique pou… |
Tourisme : comment s’annonce cette fin d’année ?Le secteur touristique continue d'afficher une croissance spectaculaire. Grâce à une stratégie bien définie, le Maroc a su attirer un flux c… |
Prix de l’or : une hausse qui interpelleL'or est depuis longtemps considéré comme un refuge sûr face aux incertitudes économiques et géopolitiques. Son prix est historiquement sens… |
Les classes défavorisées, les plus impactées par la corruptionLe rapport annuel de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) pour l’année 2023, co… |