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Après la baisse de 3% enregistrée en 2018, la production de crédits à l’habitat s’est de nouveau contractée en 2019. Elle a reculé de 3,5% à 26,3 milliards de DH. Ce repli a été enregistré dans un contexte où les transactions immobilières ont décroché de 11%. Par ailleurs, la baisse de la production de crédits à l’habitat recouvre une chute de 35% des prêts encouragés par l’État alors que les prêts libres ont progressé de 2%.
Moins d’apports personnels nécessaires
Le montant moyen de crédit à l’habitat s’est chiffré à 391000 DH. Il a baissé de 7000 DH par rapport à 2018. Le taux d’intérêt moyen appliqué par les banques aux crédits à l’habitat s’est établi à 4,45%, en baisse de 48 points de base par rapport à 2018.
Pour décrocher un prêt l’année dernière, le taux d’apport personnel était de 18% selon les indications de la Banque centrale. En effet, le ratio LTV (loan to value) qui permet de le mesurer s’est établi en moyenne à 82% en 2019 contre 70% en 2018. La LTV est le rapport entre le montant du crédit et le prix du bien financé. Plus il se rapproche de 100%, plus le risque est élevé pour la banque. Toutefois, la qualité du dossier peut faire la différence. Pour les meilleurs profils, les banques peuvent n’exiger qu’un taux d’apport personnel minime voire financer la totalité du prix du bien et les frais de notaires ou encore les droits d’enregistrement. Au total 8% de la production de crédit à l’habitat ont été sur-financés.
Il n’y a pas de règle fixe en termes d’apport personnel. Cependant, la banque centrale travaille sur l’encadrement de certains ratios, dont la LTV et la DSTI pour limiter les risques inhérents au secteur immobilier, relève L’Économiste dans son édition d’aujourd’hui. Le ratio DSTI est le rapport entre le service de la dette et le revenu. Des échanges entre Bank Al-Maghrib et les établissements de crédit vont aboutir d’ici 2021 à la fixation de seuils pour ces ratios LTV et DSTI, indique le journal.
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