Le secteur de l’événementiel est au bord de la faillite. En effet, en raison de la pandémie du coronavirus, tout type d’événements qui rassemblent plus d’une vingtaine de personnes a été strictement interdit au Maroc, et ce depuis fin février 2020. D’après Aujourd’hui le Maroc, ce sont 37000 emplois directs et plus de 100000 autres indirects, appartenant pour la plupart à des catégories sociales fragiles, qui sont menacées. Alors que la chute du chiffre d’affaires est estimée à 70% chez les opérateurs disposant de points de vente, elle atteint jusqu’à 100% chez les autres. Ces derniers déplorent également qu’il est de plus en plus difficile pour eux de s’acquitter de leurs charges (loyers, salaires, impôts), en l’absence d’une visibilité quant à la reprise normale de leurs activités.
Mohamed Adelfadl, coordinateur de la Confédération marocaine des métiers de bouche (CMBB), souligne qu’après «six mois d’arrêt, la plupart des entreprises, essentiellement des TPE-PME, croulent sous les dettes. La situation devient insupportable». Pour lui, il est primordial de préserver les emplois pour éviter une vague de licenciements massifs dans le secteur. Notant que la CBMM regroupe les fédérations des traiteurs, de la franchise, de la boulangerie-pâtisserie et les associations de cafés et restaurants.
De son côté, Aziz Bouslamti, président du Groupement professionnel des prestataires de l’événementiel au Maroc (GPPEM), confie à L’Économiste que «les agences-conseil en événementiel, les organisateurs délégués d’événements, les prestataires techniques, les loueurs de salles, les traiteurs, les freelances, subissent lourdement la crise. Les autres, comme les hôtels, les loueurs de voitures, les transporteurs, les artisans ont vu leur chiffre d’affaires sur le créneau chuter jusqu’à 90%».
Les doléances et les propositions des opérateurs du secteur
Afin de pouvoir survivre aux aléas du Covid-19, les acteurs de ce vaste secteur ont sollicité l’aide de l’État. Ainsi, rapporte Le360, ces derniers ont exprimé leur souhait d’être «intégrés dans la liste des activités éligibles à l’indemnité chômage (CNSS-Ramed) au moins jusqu’à la fin de l’année, à l’instar des métiers réglementés du tourisme». «Nous sommes ouverts à toutes les propositions qui peuvent aider l’activité à se relever, notamment celles de permettre aux traiteurs de travailler sur des petites réceptions»,ajoute pour sa partle président de la Fédération marocaine des traiteurs (FMT).
La direction de la FMT a en plus proposé l’élaboration d’un guide qui regroupe une liste de mesures et de consignes à respecter dans ce contexte exceptionnel, afin que les activités du secteur puissent reprendre. Le document en question, quia été soumis au ministère de l’Intérieur pour validation, évoque «les normes à respecter dans le cadre des cérémonies organisées avec la présence d’un nombre réduit de personnes (50 à 60 invités) et de personnel (6 à 10 membres du personnel)». La CBMM soutientque dans ce cas de figure, les autres prestataires (DJ, orchestre, Neggafates, techniciens de lumières et de son…) ne feraient plus partie de l’organisation del’événement. Et de préciser que c’est désormais au ministère de l’Industrie et du Commerce de trouver une solution qui permettra aux professionnels du secteur de travailler dans le cadre d’une meilleure organisation.
La promesse de Moulay Hafid Elalamy
Afin d’échanger sur les difficultés auxquelles doivent faire face les opérateurs dudit secteur, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique, a tenu le mercredi 12 août une réunion avec la FMT et son président, Sidi Mohammed Rahal Essoulami, ainsi qu’une délégation de la commission mixte des métiers de bouche. Aujourd’hui le Maroc rapporteque le président de la FMT a expliqué au ministre que «le secteur des traiteurs, en ce moment, est à l’arrêt. Cela dure depuis plus de 6 mois, alors que c’est la période de l’année où les traiteurs travaillent le plus. LeCovid-19 a mis ce secteur à rude épreuve et, aujourd’hui, il est paralysé».
En réponse, Moulay Hafid Elalamy, qui fait également partie du Comité de veille économique (CVE), s’est engagé à examiner toutes les solutions envisageables pour sauver ce secteur. De plus, il a assuré que d’autres réunions similaires sont prévues, afin depréparer une éventuelle relance des activités des opérateurs de l’événementiel, mais dans des conditions sanitaires optimales.
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