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Il y a trois semaines, le navire Wakashio, avec à son bord 4000 tonnes de pétrole, s’est échoué dans les eaux cristallines de l’île Maurice. Samedi 15 août dans l’après-midi, le Wakashio s’est scindé en deux. Cette cassure du vraquier, qui en avait à son bord 3800 tonnes, ainsi que 200 tonnes de diesel, paraissait inévitable depuis quelques jours.
Dimanche 16 août, Sébastien Lecornu, le ministre français des Outre-Mer, s’est déplacé à l’île Maurice. Selon ce dernier, suite au naufrage de ce navire sur des récifs mauriciens, la pollution peut atteindre les plages de La Réunion. Notons que 1000 tonnes de pétrole se sont déjà écoulées dans la mer et ont souillé les côtes, notamment des espaces protégés avec des forêts de mangrove et des espèces menacées. «Il y avait urgence à agir : la France a été le premier pays à soutenir Maurice avec matériel de pompage et barrages flottants. Nous restons vigilants quant au devenir de l’épave et à l’impact sur nos côtes. Une arrivée de boulettes à la Réunion ne peut pas être exclue à ce stade», a-t-il expliqué.
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