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La Covid-19 a eu un lourd impact sur l’industrie automobile au Maroc. Les dégâts se chiffrent en milliards de dirhams (13,9 milliards de dirhams entre janvier et mai 2020). Le manque à gagner franchirait même les 33 milliards de dirhams si le secteur clôture l’exercice 2020 sur ce même rythme, rapporte le quotidien Les Inspirations Éco dans son édition du jeudi 13 août 2020. Le recul a concerné en particulier les produits finis, notamment ceux de l’assemblage, à hauteur de 36%, suivis par les semi-produits (26% pour le câblage et 13% pour les produits d’intérieur du véhicule et sièges).
Par ailleurs, les performances à l’exportation du secteur ont enregistré un recul de près de 40% du chiffre d’affaires sur la première moitié de l’année.
D’après les résultats d’une analyse réalisée par le Think Thank Marocain «Policy center for the new south», le nombre d’immatriculations des 5 premiers mois de l’année a reculé de près de 40% en moyenne par rapport à 2019, et d’environ 50% dans les pays les plus touchés par la pandémie, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce jeudi 13 août. Sur toute l’année 2020, des projections tablent sur une contraction de la demande comprise entre 14% et 22%.
L’industrie de l’automobile est l’un des secteurs les plus pourvoyeurs de devises au royaume. Elle pèse 142 milliards de DH de chiffre d’affaires et emploie plus de 250.000 personnes. C’est le premier secteur exportateur du Maroc en volume (60% du chiffre d’affaires du secteur est réalisé à l’export).
Pour faire face à la crise, l’usine Renault basée à Tanger a annoncé fin mai dernier un plan d’économie de 2 milliards d’euros sur trois ans. Cela se traduit par une réduction de la capacité de production à 700.000 véhicules. Les mesures draconiennes prises par le constructeur automobile français toucheront également ses lignes de production en Roumanie.
Pour leur part, les ventes au Maroc reprennent petit à petit après les 3 mois de confinement. En juillet 2020, 14.377 voitures ont été vendues, contre 9651 en juin. Les constructeurs automobiles comptent sur ces 4 derniers mois pour sauver cette année. Une année cauchemardesque à tous les niveaux.
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