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L’effet Damane Oxygène sur les taux débiteurs

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Le comportement des taux d’intérêt au deuxième trimestre 2020 est fortement influencé par les taux préférentiels appliqués aux crédits de trésorerie dans le contexte de la pandémie du coronavirus et des difficultés financières des entreprises. En effet, le taux des crédits Damane Oxygène a été plafonné à 3,5%. Globalement, les taux débiteurs se sont établis à 4,58% en moyenne au 2e trimestre contre 4,87% les trois mois précédents. Les conditions se sont détendues pour les entreprises et les particuliers même si une hausse est constatée sur les crédits immobiliers et à la consommation.

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Les taux débiteurs ont baissé pour le troisième trimestre consécutif s’établissant à 4,58% au 2e trimestre 2020 selon Bank Al-Maghrib. Leur comportement entre avril et juin est fortement influencé par les taux préférentiels appliqués aux crédits de trésorerie dans le contexte de la pandémie du coronavirus et des difficultés financières des entreprises. Les banques ont démarré début avril la production des crédits Damane Oxygène destinés à aider les entreprises touchées par la crise à passer le cap. Le taux d’intérêt de ces prêts a été fixé à 3,5% au maximum, soit le taux directeur (1,5%) + 200 points de base de prime de risque. Du coup, le taux moyen des crédits de trésorerie s’est établi à 4,41% au 2e trimestre contre 4,64% au cours des trois premiers mois de l’année.

Pour leurs investissements, même s’il n’y en a pas eu beaucoup au cours du trimestre, les entreprises ont mobilisé des crédits bancaires à 4,21% en moyenne soit 31 points de base de moins qu’entre janvier et mars. Globalement, les tarifs appliqués aux TPME non financières privées ont baissé de 65 points de base à 5,18%, relève la Banque centrale. Ils ont diminué de 28 points de base pour les grandes entreprises à 4,14%.

Pour les autres catégories de crédit, les taux d’intérêt ont augmenté d’un trimestre à l’autre. Les taux se sont renchéris de 6 points de base pour les crédits immobiliers et de 34 points de base pour les crédits à la consommation. La hausse des taux immobiliers s’explique en grande partie par le renchérissement du coût d’emprunt pour la promotion immobilière. Malgré la hausse des tarifs des crédits à la consommation, le taux d’intérêt moyen des crédits aux particuliers a reculé de 11 points de base à 5,53%.

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