Halte au Covid-19 ! Jamais le royaume n’a enregistré autant de cas de contaminations en l’espace de 24 heures que ce mercredi 12 août 2020. La barre des 1500 nouveaux cas positifs a été frôlée. Plus de la moitié des cas ont été enregistrés dans les régions de Casablanca-Settat (498 cas) et Marrakech-Safi (350 cas). Cette dernière a d’ailleurs dépassé pour la première fois le cap des 1500 cas actifs depuis le début de la pandémie du Covid-19. Ce phénomène est d’autant plus inquiétant que les hôpitaux de Marrakech sont débordés et le personnel du CHU Mohammed VI contaminé. D’après le journal l’Économiste, qui cite les dernières statistiques régionales, le taux de guérison est aux alentours de seulement 67%.
Par ailleurs, le contrôle à l’entrée et à la sortie de la ville est de plus en plus strict. 100 kilomètres plus loin, quelques provinces qui n’avaient enregistré aucun cas avant l’Aïd Al Adha se retrouvent touchées. C’est le cas de la province de Youssoufia où une cinquantaine de cas ont été détectés cette semaine.
L’état des lieux est alarmant et la presse nationale en est bien consciente. Les Inspirations Éco tire la sonnette d’alarme dans son éditorial du jeudi 13 août 2020 quant à la propagation rapide du virus dans la métropole de Casablanca. Un (re)confinement n’est jamais loin, d’autant que certains quartiers de la ville ont été fermés durant la semaine, à l’image du quartier de Hay Mohammadi où un important foyer de contamination au Covid-19 a été découvert (76 cas).
«Doit-on attendre que des zones entières soient barricadées pour prendre conscience de la gravité de la situation», s’interroge le journal, qui prie les citoyens de prendre conscience de la dangerosité de la situation actuelle. «De grâce, par notre maturité, ne faisons pas du retour au confinement un choix forcé», précise le quotidien.
Pour sa part, Aujourd’hui le Maroc souligne dans son éditorial du jour que pour pouvoir faire face à une éventuelle hausse plus importante des cas de contaminations dans les jours à venir, la contribution de tout le corps médical serait une bonne option. On parle ici des généralistes, des médecins de villes installés en cabinets…etc. «Cette armée de presque 12000 médecins et quelque 400 cliniques peuvent baisser considérablement la pression sur les hôpitaux publics», considère le quotidien qui précise que c’est là «l’un des meilleurs moyens de soulager les hôpitaux et d’éviter le débordement».
Le journal l’Économiste qui a également dédié son éditorial du 12 août à la situation sanitaire estime que la stratégie marocaine pour lutter contre le coronavirus a été «excellente au début, mais dépassée depuis juillet». Le quotidien souligne qu’il est impératif de procéder à une révolution dans les réformes sociales du nouveau modèle sanitaire et d’informer les citoyens. «On leur doit des comptes, parce que ces malades sont les leurs et parce que c’est eux qui payent», précise Nadia Salah, éditorialiste et directrice des rédactions au sein du groupe Eco-Medias.
Une chose est sûre, afin d’éviter une véritable catastrophe humaine, toutes les parties prenantes devront sensibiliser autour de lagravité de la situation actuelle et autour des dégâts sanitaires et économiquesque cela peut engendrer à l’avenir.
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