Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/08/11172100/ap.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
Lancement des discussions portant sur le Fonds d’investissement stratégique au Parlement. Ce mardi 11 août, Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, s’est présenté devant les Commissions des finances des deux chambres du Parlement. Lors de son intervention, le ministre a rappelé que sur les 120 milliards de dirhams qui seront injectés à l’économie nationale, conformément aux instructions royales, 45 milliards de dirhams seront destinés au fonds d’investissement stratégique. L’État contribuera à hauteur de 15 milliards de dirhams, tandis que 30 milliards de dirhams seront mobilisés dans le cadre de la coopération avec des partenaires financiers marocains et internationaux, ainsi que dans le cadre de partenariats avec le secteur privé, rapporte le journal Le Matin dans son édition du mercredi 12 août 2020.
Le ministre a précisé que l’objectif principal du fonds d’investissement stratégique est d’encourager et d’appuyer les grands projets d’investissement en finançant les grands chantiers d’infrastructure à travers des partenariats public-privé. Benchaâboun précise également que ce fonds contribuera indirectement au renforcement des capitaux d’entreprises ayant besoin de fonds propres.
Répondant aux questions des élus de la nation, le ministre a déclaré que les détails concernant le financement, la gouvernance et la structuration du fonds étaient en train d’être discutés, rapporteHespress.FR. Le sujet devrait être abordé plus en détail lors de la prochaine session parlementaire de septembre 2020.
Sauver l’emploi, la priorité du gouvernement
Maintenir les emplois est la priorité gouvernementale actuelle dans tous les secteurs d’activité. L’effet du confinement a été dévastateur pour l’économie nationale et a augmenté le taux de chômage au second trimestre 2020. Les derniers chiffres du Haut commissariat au plan (HCP) font état d’une importante haussedu taux de chômage (12,3% contre 8,1% durant la même période de l’année 2019). Près de 589000 emplois ont été perdus en l’espace d’un trimestre. C’est d’autant plus inquiétant que la création d’emplois annuelle moyenne au Maroc s’établissait à 64000 postes au cours des 3 dernières années. Cela voudrait dire qu’il faudrait plus de 9 ans pour que le Maroc puisse rattraper tous ces emplois perdus en trois mois…
Le ministre de l’Économie, Mohamed Benchaâboun, a déclaré que la sélection des projets bénéficiaires du financement du fonds d’investissement stratégique se fera sur la base de leur impact sur l’emploi. Les entreprises sont prévenues, il faudra accélérer la cadence et maintenir l’emploi coûte que coûte.
Temps de lecture : 3 minutes
Gitex Africa 2024 : bilan positif et perspectives prometteuses pour le MarocEntre les murs chargés d'histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s'est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étap… |
Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu… |
Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondialeDans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée … |
Petits agriculteurs : quel avenir dans ce contexte hydrique ?L'agriculture, locomotive de l'économie marocaine, occupe une place centrale dans les discours royaux. Face à la raréfaction de l'eau, l'Ins… |
Culture agricole : rien ne va plus pour les melons et les pastèquesCe n’est vraiment pas un temps à être agriculteur. Ces dernières années, ils ont été parmi les premières victimes des changements climatique… |
Campagne agricole 2023/24 : quelles solutions en temps de crise?Environ 1,1 million de quintaux de semences céréalières certifiées ont été distribués à des tarifs subventionnés pour cette année. Les prix … |
Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeuLes fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita… |
Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatiqueDans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES… |